L’opposant Moise Moni Della envisage de ne pas comparaître à son procès pour pillages au Tribunal de grande instance de la Gombe.

A l’ouverture du procès en flagrance ouvert à sa charge le mercredi 28 septembre 2016 par devant le même tribunal, ce proche de Moise Katumbi Chapwe a appris que le Ministère public lui reproche d’être l’auteur intellectuel des pillages pendant la manifestation du Rassemblement de l’Opposition les 19 et 20 septembre 2016 à Kinshasa. Il a laissé entendre à ses partisans et proches qu’il sait son sort déjà scellé.
Moni Della soupçonne le pouvoir de s’acharner contre tout ce qui est estampillé Katumbi, candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle. Il est convaincu que le tribunal ne lui accordera jamais un procès équitable.

Il en veut pour preuves les précédents pour ce genre de dossier devant les juridictions lushoises, notamment «la condamnation de Moise Katumbi dans un faux dossier de spoliation, ses ennuis avec la justice pour un autre montage lié à l’affaire des mercenaires présumés… et la condamnation de Huit Mulongo, l’ancien directeur de cabinet de l’ancien gouverneur du Katanga».
Moni projette d’ordonner à son équipe de défense de ne pas le représenter à la réouverture du procès en son absence.

La décision de ce membre de la Conférence des présidents de l’Alternance pour la République -AR- intervient alors que ses avocats ont émis des inquiétudes sur l’ordonnance sur laquelle le Ministère public a fondé la flagrance, évoquant la caducité de cette loi prise en 1978 dans un contexte de dictature. A leur demande, le Tribunal a suspendu l’audience en attendant le verdict de la Cour constitutionnelle saisie en interprétation.
Natine K.
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