Dans un communiqué publié hier, l’Ambassade des Etats-Unis appelle au respect du droit à manifester pacifiquement.

Dans un communiqué publié le 07 novembre 2016, les Etats-Unis fustigent les restrictions continues de l’espace démocratique par le gouvernement de la RDC. Cette position est consécutive à l’interdiction des manifestations publiques à Kinshasa et à la coupure du signal de Radio France Internationale(RFI) ainsi que le brouillage de Radio Okapi parrainée par la Monusco.

Face à cette situation, l’Ambassade des USA en RDC réaffirme son soutien au droit de s’assembler paisiblement.
Pour cette représentation diplomatique, la liberté de presse et le droit de se réunir pacifiquement sont des composantes essentielles de la démocratie. Et d’ajouter : « La démocratie ne saurait fonctionner correctement sans ces libertés ».

Les Etats-Unis partagent également les inquiétudes exprimées la semaine dernière par trois Rapporteurs Spéciaux onusiens, le Représentant Spécial des Nations Unies et la MONUSCO concernant l’interdiction continue des réunions publiques et des manifestations pacifiques en RDC. « Nous sommes aussi gravement préoccupés par le brouillage apparent des signaux de Radio France Internationale et de Radio Okapi.

Les efforts du gouvernement congolais visant à empêcher des membres de la société civile et des partis de l’opposition de tenir des réunions publiques ou d’organiser des manifestations pacifiques dans des lieux publics, et la violation de la liberté de presse par le gouvernement ainsi que le fait de priver la population congolaise de l’accès à l’information sont incompatibles avec les principes démocratiques », souligne l’Ambassade des USA dans son communiqué.

Les efforts de la CENCO encouragés

Dans ce document, les Etats-Unis disent soutenir les efforts que la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) fournit actuellement afin de parvenir à un Accord plus inclusif.

L’Administration Obama se dit profondément préoccupée par le risque de violences et d’agitation sociale alors que le Président Kabila arrive à la fin de son deuxième et dernier mandat.

Pour Washington, les violences tragiques du 19 et du 20 septembre dernier soulignent le besoin urgent d’un accord élargi et inclusif sur la date de l’élection présidentielle et sur le leadership en RDC après l’expiration du deuxième mandat du Président Kabila, le 19 décembre.

« Nous appelons une fois de plus toutes les parties à respecter les principes fondamentaux de la démocratie, à rejeter la violence et à s’abstenir de tout langage pouvant susciter la violence.

Le dialogue inclusif, et le respect de ces principes démocratiques fondamentaux, sont cruciaux pour empêcher de nouveaux troubles, sauvegarder les nombreuses années durant lesquelles des gains importants ont été engrangés et garantir un avenir paisible à tous les citoyens congolais », conseille Washington.

Par Godé Kalonji
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