Le leader de l’Ecidé a minimisé ce que d’aucuns qualifient d’un conflit ouvert entre Félix Tshisekedi et Christophe Lutundula. Le premier a enflammé la toile indiquant que le Rassemblement n’a jamais déposé un quelconque document à la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO). En
réplique toujours sur twitter, Lutundula accusé d’avoir déposé un faux aux évêques catholiques, a tancé le SGA de l’Udps, le mettant au defi de prouver le contraire. Pour Fayulu, le document remis aux évêques est un vrai. Le coordonnateur des Forces Acquises au Changement assure qu’il n’y a pas de guéguerre entre Lutundula et Tshisekedi. Par contre, il dénonce l’amplification des rumeurs par de méchantes langues. Pour lui, il y a de la désinformation pour discréditer le Rassemblement. L’élu de la Lukunga assure que le Rassemblement a fait son travail. Et c’est depuis le 31 octobre dernier que la plateforme dirigée par Étienne Tshisekedi est en contact avec la CENCO. « On a déposé quelques documents et tous sont des documents du Rassemblement », a-t-il dit, parce qu’ils rentrent dans le cadre des échanges initiés par l’Eglise catholique. Cependant, Fayulu reste formel. Au Rassemblement, on y entre librement et on y sort librement. L’opposant radical s’indigne que des gens pensent détruire ou déstabiliser le Rassemblement. « Peut-on détruire le peuple congolais parce que prétendre détruire le Rassemblement, c’est détruire le peuple congolais. Est-ce que cela est-il possible? », s’est-il interrogé. Martin Fayulu promet que le voeu du peuple congolais sera respecté. Le 19 décembre, M. Kabila doit partir et va partir. Il appelle le peuple congolais à se mobiliser pour bouter dehors le président sortant, s’il persiste à se maintenir après son deuxième et dernier mandat. L’alternance sera au rendez-vous, affirme Fayulu. Malgré le beurre à son oeil droit qui témoigne de la violence subie lors de la répression du 19 septembre dernier, le leader de la plateforme « Sauvons le Congo » promet de continuer le combat pour offrir le cadeau de Noël au peuple congolais à savoir « l’alternance démocratique ». »Tant que Dieu sera avec moi, ils ne me feront rien. Ils pensaient me tuer mais je suis là », déclare le député. En bon chrétien, Fayulu prévient les durs du régime qui projettent de lui faire du mal, Jésus Christ à déjà payé pour lui le prix le plus fort à Golgotha.

Alphonse Muderhwa
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top