La réussite du Gouvernement dit d’Union Nationale que va diriger Samy Badibanga dépend, aussi, de sa capacité d’écoute. Mfumuntoto Basanga est parmi ceux qui veulent l’accompagner par des sages conseils. Il exhorte, d’ores et déjà, le nouveau Premier ministre à disposer, au sein de son équipe gouvernementale, des hommes compétents, ayant une bonne moralité et un passé riche. Par-dessus tout, ces ministres devraient impérativement croire en un Congo nouveau, émergent et meilleur. Il lui revient également, poursuit Mfumuntoto, la lourde charge de souder la cohésion des différentes composantes politiques signataires ou non de l’accord politique. Le rajeunissement des institutions favorisera l’émergence de jeunes, toutes tendances confondues, tel que l’a si bien souligné le Chef de l’Etat dans son discours.


Le Président du Parti de la Nation Congolaise (PN-C) a relevé quelques défis majeurs qui attendent Samy Badibanga pour gagner son pari et déjouer, surtout, toute agression interne qu’externe tendant à renverser la paix sociale.

Elections, Social…

En premier lieu, Samy Badibanga doit comprendre le contexte politique actuel et les options fondamentales de son gouvernement tels que proposés par le Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, lors de son discours sur l’état de la nation. Cela veut dire qu’il doit s’appréhender et approfondir l’esprit et la lettre de l’accord politique signé le 18 octobre 2016 à la cité de l’Union Africaine. «L’Accord politique est la seule feuille de route qui peut nous amener vers des élections apaisées», a-t-il indiqué. D’où, l’impératif de l’organisation des élections crédibles et apaisées. A cela s’ajoute l’amélioration du social du peuple congolais mais aussi et surtout la mise en exécution du plan de renouvellement de la classe politique congolaise. Ce, pour concrétiser le vœu du Chef de l’Etat qui, dans son discours sur l’état de la nation, est revenu sur l’intégration, à tous les niveaux des institutions, des jeunes qui prouvent pas mal de compétences. Mfumuntoto Basanga, Coordonateur national de la troisième voie cite notamment, le cas du Président de la République qui a pris soin lui-même de renouveler son cabinet, en y insérant une nouvelle génération de jeunes qui sont actuellement enviés de toutes parts.

Il reste, par ailleurs, très convaincu que tant au niveau de la Majorité, de l’Opposition institutionnelle ou extra-institutionnelle que de la société civile, il existe certes des compétences auxquelles Samy Badibanga devrait prêter une grande attention.

Intégration des Jeunes Leaders

Sous d’autres cieux, a-t-il martelé, les gens ont compris l’importance de la conciliation des générations en lieu et place des conflits des générations.

D’ailleurs, a-t-il révélé, il y a un adage qui dit : «Si la jeunesse savait, la vieillesse pouvait». Et d’évoquer : «La nouvelle génération politique est bloquée par le tribalisme, le régionalisme, la mauvaise gouvernance, le favoritisme ainsi que certains critères discriminatoires au détriment des jeunes leaders».

Face au phénomène «expérience ou compétence» qui bat son plein à travers la République, Mfumontoto attend de Badibanga un leadership sans précédent en vue de permettre également à la jeunesse de prendre activement part dans les affaires. Il en a soigneusement souligné en ces termes : «le jeune doit avoir presté un jour, deux jours ainsi de suite pour acquérir une expérience plusieurs années après. La compétence peut ne pas provenir de l’expérience car, les surdoués et les inventeurs à travers le monde ne sont pas forcément imitateurs des autres. Pour le Parti de la Nation Congo, les jeunes doivent s’humilier pour passer par trois étapes avant leur élévation : jeunes disciples, jeunes maîtres et jeunes dirigeants. Ils doivent être courageux, s’informer abondamment et initier des projets».

Sécurité, diplomatie….

Un autre volet important, selon Mfumuntoto, c’est la sécurité à Beni principalement, et, ensuite, sur toute l’étendue du territoire national. Le pari à gagner est difficile mais pas impossible pour Samy Badibanga. Le mieux à faire pour en arriver là, est de réussir le front politique, en conciliant l’opinion nationale et internationale pour qu’il y ait la paix pendant et après les élections. Le front d’une diplomatie triade serait important et efficace. Le nouveau Premier ministre peut ou ne pas bouger d’autres diplomates congolais. Tout dépendra de l’évaluation minutieuse qu’il va faire de chacun d’eux. Toutefois, «on ne change pas l’équipe qui gagne », a-t-il lâché.

La communication politique doit être permanente sur la scène politique congolaise. «Il faut une communication de mobilisation, de conquête des esprits et de conversion pour le bien-être individuel et collectif. Cette communication vise également à ramener les esprits des acteurs de l’Opposition, de la société civile aux fins de comprendre la nécessité et l’urgence de la paix dans le pays », a lancé ce Coordonateur national de la troisième voie et alliés. L’intégration de la famille et de l’armée est d’une importance primordiale dans le combat de Badibanga. Nonobstant les défis qui l’attendent ou des fronts à défier, Samy Badibanga a besoin de financement adéquat pour mener le peuple congolais à bon port, c’est-à-dire, aux élections démocratiques et apaisées.

Aubin Kandembi



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