Dans un article publié sur son site internet, La Libre affirme que les jours de Samy Badibanga à la Primature pourraient déjà être comptés, faisant allusion à l’accord qui pourrait être conclu cet après-midi, cédant ce poste au Rassemblement d’Etienne Tshisekedi...

Dans un article publié sur son site internet, La Libre affirme que les jours de Samy Badibanga à la Primature pourraient déjà être comptés, faisant allusion à l’accord qui pourrait être conclu cet après-midi, cédant ce poste au Rassemblement d’Etienne Tshisekedi.
« Pour le clan Tshisekedi, le poste devrait revenir à l’UDPS. Le nom de Félix Tshisekedi arrive donc sur la table… pour le plus grand bonheur de la majorité qui flingue l’arrivée du père et du fils à deux organes supérieurs de la nation« , déclare cet article du média belge.

Félix, au nom du père?

Le fils du leader historique de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) a été nommé Secrétaire général adjoint de ce parti de l’opposition en octobre dernier, faisant de lui le numéro 3. Cette promotion de Félix Tshisekedi, annoncée depuis le 14 octobre, est la deuxième vague de nominations en espace de quelques mois seulement. Le 10 août dernier, Etienne Tshisekedi a nommé Jean Marc Kabund-a-Kabund au poste du Secrétaire général de son parti, en remplacement de Bruno Mavungu.

Ce dernier s’est par la suite attaqué publiquement à Félix Tshisekedi, le traitant de « corrompu« . « On m’a écarté pour placer Félix [Tshisekedi] à la tête de l’UDPS« , déclarait Bruno Mavungu dans une interview, le 17 août dernier sur Politico.cd

« Félix Tshisekedi et ses amis profitent de l’Udps pour remplir leurs poches, tout en tuant le parti à petit feu. Ces propos de l’has been Secrétaire général de l’Udps ont été très applaudis par plus d’une centaine de membres et sympathisants réunis dans la soirée à la permanence du parti« , accusait l’ancien Sécrétaire général de l’UDPS.

L’ascension de Félix Tshisekedi est en effet fulgurante au sein de ce mouvement de l’opposition historique en RDC.  Nommé Secrétaire national chargé de l’extérieur à l’UDPS, fin 2008, il montre très vite ce qu’il veut, en ces années de « schisme » au sein du parti, pour éviter « la cacophonie ».  En novembre 2011, il obtint un siège de député national à Mbuji-Mayi. Cependant, la position de l’UDPS à la suite des élections était on ne peut plus claire : « pas question de siéger au sein des institutions issues des élections frauduleuses ». Joignant l’acte à la parole, il s’abstint de siéger au Parlement et ne tarda pas à être invalidé pour « absentéisme ».

Pressenti pour occuper le poste de rapporteur de la Commission Electorale Nationale Indépendante (Ceni) en mai 2013, M. Tshisekedi rejeta l’offre, déclarant à Radio Okapi : « Je ne tiens pas à mettre ma carrière politique entre parenthèses« , en référence à l’article 17 de la Ceni qui écarte toute compatibilité entre l’appartenance à une formation politique et la qualité de membre de cet organe.

Toujours aux côtés de son père, impliqué dans des discussions en coulisse, comme lors de la récéption au Quai d’Orsay en juillet dernier, ou avec le président Sassou-Nguesso à Brazzaville en septembre dernier, Félix Tshisekedi prend de l’ampleur et balise son chemin. Avec cette nouvelle nomination, le fils d’Etienne Tshisekedi peut logiquement rêver succéder à son père très âgé, et qui a entamé une refonte complète du parti depuis son retour à Kinshasa en juillet dernier. Est-ce ouvrir le chemin à son fils?
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