*Dans un communiqué, la CENCO rend compte de l’évolution de ses contacts avec les acteurs politiques et de la Société civile ayant participé ou pas au dialogue de la Cité de l’Union Africaine, à Kinshasa. L’objet de ces rencontres, précise-t-elle, a porté essentiellement sur la poursuite de sa mission de bons offices, après qu’elle ait eu, comme tout le monde le sait, le double quitus du Président de la République, Joseph Kabila, et du Président du Rassemblement des Forces Politiques et Sociales Acquises au changement, l’Opposant historique Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Puis, il était également question, soutient la CENCO, de la désignation des délégués qui prendront part à ce qu’elle appelle «Echanges directs» en vue d’une solution pacifique via un large consensus, tel que souhaité, à la fois, par le peuple congolais et la Communauté internationale. Aujourd’hui, tout en attendant les listes nominales de ces délégués, la CENCO confirme, toutefois, que le début de ces travaux est prévu pour aujourd’hui. Pour combien de temps et où ? Elle n’en dit pas plus. Néanmoins, dans les coulisses, selon des confidences glanées hier, tard dans la soirée, le nombre de délégués serait fixé à quinze personnes pour la Majorité élargie à l’Opposition et à la Société civile pro-dialogue et à quinze personnes du côté du Rassemblement. Le format ainsi réduit permettrait d’engager, à coups sûrs, des vraies discussions sur les divergences résiduelles notamment, sur la nature du compromis à trouver, le sort des institutions hors mandat, le concept ‘’Respect de la Constitution’’, la durée et le mode de gestion de la transition, le calendrier, la séquence et le financement des élections. Si tout va bien, à en croire un cacique du pouvoir, s’exprimant sous le sceau de l’anonymat, ces tractations pourraient déboucher sur un Acte additif à l’Accord politique, conclu et signé, le 18 octobre 2016, sous la barbe de Kodjo. Au finish, les deux éléments pivots autour desquels se cristallisent l’essentiel des forces politiques et sociales, à savoir, Kabila Joseph, le Garant de la nation, et Etienne Tshisekedi, agissant au nom du Rassemblement, seraient, logiquement, prêts à parapher les prescrits de cet Acte Additif dont les conséquences devraient, normalement, changer la donne au niveau de ce qui était initialement prévu. L’affaire de la nomination du Premier Ministre, Samy Badibanga, de la restructuration de la CENI et du CSAC, n’échappera, certainement pas, à la vigilance des participants à ce second round des négociations politiques pour un passage en douceur de la date du 19 décembre 2016. Au cas où ce schéma ne passait pas, c’est celui de l’application intégrale de l’Accord politique qui triomphera. Et, dans ce cas-là, Samy Badibanga dont la publication de son gouvernement d’union nationale serait, de ce fait, suspendue à l’issue de ces discussions, reviendrait à la charge, après plusieurs jours depuis sa nomination, le 17 novembre 2016.

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