Dans la crainte des troubles qui pourraient avoir lieu autour de cette date qui correspond à la fin constitutionnelle du deuxième et dernier mandat du président Joseph Kabila, les Etats-Unis ont officiellement demandé à leurs ressortissants de quitter la République démocratique du Congo.

Cette annonce des Etats-Unis intervient après celle de la Belgique, allant dans le même sens. Dans ce message publié le vendredi 03 décembre, l’Ambassade belge déconseille ses ressortissants de venir en RDC, tout en demandant ceux qui y sont de « limiter leurs déplacements ».

« Au vu des tensions politiques et des risques de nouvelles manifestations d’ici la fin de l’année en République Démocratique du Congo (RDC), l’avis de voyage du SPF Affaires Etrangères, à titre de précaution, recommande désormais de reporter tout voyage non essentiel vers la RDC. Similairement, les Belges habitant sur place sont invités à évaluer si leur présence en RDC au cours des semaines à venir est indispensable. Il leur est recommandé de faire preuve de la plus grande prudence lors de leurs déplacements et de se tenir informés régulièrement via la presse locale, les conseils aux voyageurs et les communiqués & la page Facebook de l’ambassade à Kinshasa et du consulat général à Lubumbashi« , dit ce communiqué.

Washington a publié un communiqué reprenant un avertissement de son ambassade à Kinshasa selon laquelle des manifestations et troubles à grande échelle pourraient avoir autour de cette date dans le pays. Dans une conférence de presse hier,  les évêques de la CENCO ont fait savoir qu’il existaient des nombreuses divergences entre la Majorité et l’Opposition congolaise.

Les opposants congolais ont donné un ultimatum au président Kabila pour quitter le pouvoir à la fin de son mandat le 19 décembre. L’ex-gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi a menacé de descendre dans la rue si ces « consultations » de la CENCO échouaient. » Pour sauver le pays, la Cenco consulte en ce moment le Rassemblement, les forces vives et la majorité présidentielle pour trouver un compromis. S’il n’y a pas de consensus, nous allons faire respecter la constitution. Le 19 decembre, Joseph Kabila ne sera plus président de la république« , menaçait Moïse Katumbi, également cadre du Rassemblement, dans une interview le 30 novembre dernier à la Voix de l’Amérique.

Source : Politico.cd

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