Ils ont bataillé dur, les Pères-Evêques de la CENCO à qui le chef de l’Etat a confié la difficile mission des bons offices afin de rapprocher les points de vue du camp présidentiel et le " Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement " dirigé par le chef charismatique de l’UDPS, Etienne Tshisekedi Wa Mulumba. Plus que jamais, le succès est à ce jour incroyablement à la portée de leur main.

Ils projettent même, après avoir conféré avec Tshisekedi Wa Mulumba, mardi dernier au Centre interdiocésain où il s’est déplacé avec une impressionnante délégation, l’ouverture de ce deuxième dialogue MP-"Rassemblement" dans les 48 heures, donc bien avant la date fatidique du 19 décembre. Selon des informations glanées du côté du " Rassemblement ", il s’agit d’un dialogue en très petit format, tout au plus 10 délégués pour chaque camp, qui doivent dégager un compromis global et inclusif endéans les 48 heures, pas plus sous la médiation des compatriotes congolais de la CENCO.
Ceux-ci ont du reste l’avantage d’être écoutés dans les deux camps politiques qui s’opposent. En ce qui concerne la matière proprement dite, donc l’objet de la rencontre, elle est déjà très simplifiée par le travail de titan abattu par les Pères-Evêques de la CENCO dans leurs consultations dans les deux camps.

DE COCESSIONS NOTABLES DE LA PART DU " RASSEMBLEMENT "
On peut rappeler qu’ils avaient obtenu de notables concessions de la part du "Rassemblement". Celui-ci était resté intraitable sur la question de l’après 19 décembre dans une transition politique sans Joseph Kabila qui, selon ce regroupement de l’opposition, devrait quitter le pouvoir à cette date de l’échéance de son deuxième et dernier mandat constitutionnel. Le "Rassemblement" accepte désormais de cogérer la période de transition avec Joseph Kabila.
Il s’agit-là de l’un de nombreux points qui ne font plus l’objet des discussions et que les Evêques de la CENCO ont placé dans le panier "convergences". Les autres points font partie des divergences récoltées et exigent un face-à-face entre les deux camps pour en débattre. On le voit, pour ces quelques points de divergences, les Pères-Evêques dans leur médiation n’auraient pas besoin de plusieurs jours de travaux ni d’un nombre astronomique des participants pour trouver un compromis.
C’est ce compromis qui doit désamorcer la dynamite de la journée du 19 décembre, à moins de deux semaines avec son spectre de chaos. On peut dès lors comprendre pourquoi toute la Communauté internationale ONU, UE, Washington, Bruxelles, Paris, Londres etc. soutient des deux mains la médiation de la CENCO dont ils attendent tous l’heureuse issue sous forme d’un consensus inclusif et plus large réclamé par tous avant le 19 décembre.

AU " RASSEMBLEMENT " ON JETTE DES FLEURS A JOSEPH KABILA POUR AVOIR RENOUVELE SA CONFIANCE A LA CENCO
On comprend aussi pourquoi au "Rassemblement" des voix se sont fait entendre comme par exemple au G-7 pour louer et jeter des fleurs, avec raison, au Président Joseph Kabila qui, le lundi dernier recevant les président et vice-président de la CENCO leur a renouvelé sa totale confiance en leur donnant le feu vert pour poursuivre leur mission des bons offices.
KANDOLO M.


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