La signature de l’arrangement particulier est certaine cette soirée (28 janvier) mais le blocage persiste autour du mode de désignation du premier ministre et l’attribution des ministères.

La Rédaction d’ACTUALITE.CD a scruté les deux commissions dans lesquelles se déroulent intensément des travaux.

A 18 H 00’, trois heures avant la signature solennelle de l’arrangement particulier, l’heure est à l’aplanissement des dernières divergences.

Le mode de désignation du futur Premier ministre pose toujours problème ; le Rassemblement campe sur sa position.

Si le compromis a été trouvé vendredi soir sur la répartition des postes au sein du prochain gouvernement, le problème qui se pose porte sur l’attribution des ministères.

Alors que la Majorité présidentielle se bat bec et ongle pour verrouiller et maintenir ses quatre ministères clés dits de « souveraineté » ; le Rassemblement et l’opposition signataire de l’accord du 18 octobre tiennent également à occuper ces ministères.

Si cette question pourrait connaître la solution dans quelques heures, aucune avancée n’est cependant signalée dans la première commission. Ici, la Mouvance présidentielle a déjà maintenu tous les paramètres de déverrouillage.

Elle refuse au Rassemblement de proposer un seul candidat à la tête de l’exécutif national au chef de l’Etat à qui reviendra la tâche de le nommer par ordonnance présidentielle.

Ce mécanisme pour le Rassemblement de ne proposer qu’un seul « nom » à Joseph Kabila est considéré par le camp présidentiel comme une « imposition inacceptable ».

Dans la deuxième commission, il est question de fixer à chaque composante ses ministères dans le futur exécutif national.

Personne n’y cache ses griffes, pas d’hypocrites : la frange de l’opposition que conduit Vital Kamerhe (signataire accord cité de l’UA) réclame la part du maître.

Cette coalition qui estime avoir fait d’importantes concessions en acceptant de sacrifier la chaise de Samy Badibanga (actuel Premier ministre) réclame d’importants portefeuilles.

La Majorité présidentielle, elle, n’a jamais été hypocrite. Bien qu’elle ait réussi à installer des garde-fous autour de Joseph Kabila, elle veut que sa revendication de garder la défense nationale, l’intérieur, la Justice et les Affaires étrangères soit « indiscutable ».

Un autre blocage sur lequel les langues ne se prononcent pas clairement c’est le chronogramme de la mise en œuvre dudit accord politique. Du côté du Rassemblement, on « estime » que le Premier ministre sera nommé le 5 février prochain.

Les évêques ont perdu toute patience ; ils ont sollicité un tête-à-tête avec le président de la République ce soir même pour lever le dernier verrou, et surtout que son camp exige qu’il renouvelle le mandat des évêques pour que ces derniers continuent leur médiation tout au long de ce processus.

Eux qui ne se sont pas concentrés sur l’homélie et l’eucharistie depuis un mois et trois semaines (8 décembre 2016), les prélats veulent à tout prix sortir de la RDC ce dimanche après une fumée blanche au centre interdiocésain.


Les prêtres aux calottes « rouges » ont encore une mission pastorale à effectuer à Oslo en Norvège.

Sanys Bujakera
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