
Réputé pour son sérieux dans les opérations d’enrôlement des électeurs dans ce centre situé à l’Ecole primaire EP1 Katuba sur l’avenue Kabulo Roger, à 500 mètres de la maison communale de la Katuba, il avait tout organisé : tous les candidats électeurs devraient d’abord se prémunir d’un jeton suivant l’ordre d’arrivée. Tout se passe normalement jusqu’à ce que ce policier en état d’ébriété change les règles du jeu : au lieu de suivre la file, il suffisait de lui tendre quelques billets de Franc congolais.
« J’avais demandé à la hiérarchie qu’il soit remplacé. Il était ivre. Il prenait de l’argent pour favoriser les électeurs qui étaient arrivés en retard. C’est ce qui avait déplu à l’agent de la CENI. Après un échange houleux entre les deux, le policier est sorti et a ravi l’arme d’un de ses collègues. Je me suis précipité vers lui. Je l’ai tenu à la ceinture pour l’empêcher d’utiliser cette arme. Malheureusement, le groupe de délinquants qu’il entretient étaient présents. Ils m’ont bousculé et m’ont jeté à terre. Le policier a profité pendant que j’étais au sol et a tiré à bout portant sur l’agent de la CENI. Il a été atteint à la gorge. Après son forfait, il s’est retourné contre moi et voulait à tout prix me tuer. Heureusement, que les gens qui étaient présents m’ont aidé en m’en fuir. Il voulait tirer sur tout le monde. Heureusement qu’il a été maitrisé, » a dit à ACTUALITE.CD Déo Mukalayi, Directeur de l’école primaire EP1 Katuba, témoin de l’évènement.
Emmené d’urgence à l’hôpital, Shindayika a été sauvé de justesse. Les médecins ont réussi à extraire la balle logée dans sa gorge. Il est actuellement interné à l’hôpital du cinquantenaire à Lubumbashi. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a saisi le gouvernement sur ce deuxième cas d’agression armée dans un centre d’enrôlement dans cette commune en moins de deux semaines.
Patient LIGODI