Alors que les Congolais restent inconsolables après la disparition brutale d’Etienne Tshisekedi et attendent avec impatience le rapatriement  de la dépouille de l’illustre disparu pour lui rendre leurs derniers hommages, la bataille pour la succession du « Lider Maximo » à la présidence du Comité national de suivi de l’Accord politique du 31 décembre 2016 semble déjà engagée, si l’on en juge par la multiplication des réunions au sein des différentes composantes du Rassemblement  des Forces politiques et sociales acquises au changement.

Selon  plusieurs sources dignes de foi, sept  des huit  plates-formes de la Dynamique de l’Opposition, qui entendent continuer le combat auquel  le leader de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) a consacré toute sa vie jusqu’au sacrifice suprême , celui  de l’alternance démocratique au sommet de l’Etat et de la lutte contre les antivaleurs, ont décidé de faire bloc autour de Joseph Olenghankoy  et s’engagent à soutenir sa candidature à la présidence du Comité national de suivi de l’Accord de la Saint Sylvestre.

A en croire certaines voix de  ces plates-formes, il ne suffit pas de traverser la rue pour se prévaloir du titre d’opposant  et prétendre succéder  au président  Tshisekedi à la présidence du Comité national de suivi de l’Accord  politique de la Saint Sylvestre.

Car, celui que les Congolais pleurent aujourd’hui a eu  à connaître tortures, privations, séjours en prisons et bien d’autres humiliations sous les régimes Mobutu, Kabila père et Kabila fils. Et dans ce combat, les Congolais ont vu Joseph Olenghankoy, (enfant terrible de l’ex-Union Sacrée de l’Opposition qui avait fait trembler le dictateur Mobutu  lors des journées villes mortes largement suivies à travers le pays) mettre véritablement la main à la pâte.

La mobilisation également réussie des manifestations organisées le 19 septembre 2016 par le Rassemblement  des Forces politiques et sociales acquises au changement  pour s’opposer à un troisième mandat de Joseph Kabila est  d’ailleurs une autre illustration de  l’implication totale du leader des Forces Novatrices pour l’Union et la Solidarité (FONUS)  aux côtés  du « Lider Maximo ».

Pour preuve, l’UDPS, les FONUS,  et le Mouvement Lumumbiste Progressiste  (MLP) de Franck Diongo ont  vu leurs sièges incendiés par le pouvoir et  certains de leurs  militants fauchés par des balles  au cours de ces manifestations. Curieusement, le siège du G 7 avait été épargné par ces attaques.

Le dernier mot  reviendra au Conseil mité des sages !

Au  sein des plates-formes  qui ont apposé leurs signatures sur la correspondance datée du 20 février 2017 soutenant la candidature d’ Olenghankoy à la présidence du  Comité nationale de Suivi  de l’Accord,, on soutient  encore  que les gesticulations  de Raphaël Katebe Katoto sont de nature à  tronquer l’histoire, pour faire croire que  deux tendances seraient entrain de s’entredéchirer au sein du Rassemblement.

Pour la Dynamique de l’Opposition, la lutte du Rassemblement doit être  focalisée sur la quête de l’alternance démocratique au sommet de l’Etat, et non sur une guerre de positionnement  à laquelle  on assiste depuis un certain temps, avec en toile de fond de l’argent sale destiné à diviser l’Opposition.

Pour remettre l’ordre au sein du Rassemblement  et éviter son implosion, le dernier mot reviendra  au Conseil des  sages de cette  composante  qui n’a plus que dix membres encore en vie après le décès de Charles Mwando Nsimba (du G 7) et d’Etienne Tshisekedi (de l’UDPS).

Il s’agit de Bruno Tshibala (de l’UDPS), Kitenge Yesu (du CR), Laurent Batumona (du Front Populaire), Nkita Freddy (de la  MPP), Raphaël Katebe Katoto (de l’AR), Joseph Olenghankoy (de la Dynamique de l’Opposition), Ingele Ifoto (de la Dynamique de l’Opposition), Patrick Mayombe (de la Dynamique de l’Opposition),  et de Kiakwama Kia Kiziki (de la Dynamique).

Par DMK
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top