Le gouvernement congolais a annoncé vouloir organiser "des funérailles dignes" du Premier ministre que fut Tshisekedi au début de la décennie 1990 pendant la période d'ouverture démocratique sous la dictature de Mobutu (1965-1997).


Selon des sources concordantes, la famille, l'UDPS et les autorités discutent actuellement de la façon d'organiser au mieux ces obsèques susceptibles de réunir une foule immense dans la capitale.


Lorsqu'il était rentré à Kinshasa en juillet, après deux ans d'absence, Tshisekedi avait été accueilli par des centaines de milliers de personnes à l'aéroport et le long de son trajet, dans ce qui reste la plus grande manifestation à caractère politique en RDC depuis les élections de 2011.


Dans un climat politique très tendu du fait de la crise liée au maintien au pouvoir du président Joseph Kabila, la question de la façon dont les autorités pourraient honorer la mémoire de celui qui a été qualifié après sa mort par tous de "père de la démocratie congolaise" n'a pas encore été tranchée.


L'UDPS et le pouvoir disent vouloir éviter que les funérailles donnent lieu au moindre débordement, alors que certains ultras du parti refusent aux autorités le droit de pouvoir rendre hommage à leur champion.


Tshisekedi est mort à Bruxelles mercredi à 84 ans, huit jours après avoir été transporté du Congo, alors que la coalition du "Rassemblement" de l'opposition, créée en juin autour de sa figure tutélaire, négociait avec le pouvoir la mise en œuvre d'une période de transition politique jusqu'à l'élection d'un successeur à M. Kabila.


Ces négociations ne devraient pas reprendre avant l'enterrement.


Dimanche, le cercueil de Tshisekedi a été exposé à Bruxelles, où des milliers de Congolais de la diaspora venus de toute l'Europe lui ont rendu hommage.
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