
Ce collectif des ONG congolaises appellent, dans leur communique, Joseph Kabila à nommer le Premier ministre qui lui sera présenté par le Rassemblement, de faire abandonner des poursuites judiciaires contre les opposants, Moïse Katumbi et Gabriel Kyungu Wa Kumuanza, de faire liberer aussi Eugene Diomi Ndongala et Jean-Claude Muyambo, enfin, de promulguer les lois sur les modalités pratiques de l’exercice de la liberté de manifestation, et de l’accès a l’information, pour améliorer la situation dégradée.
La CRC exige du gouvernement Samy Badibanga, l’application de toutes les mesures de décrispation consignees dans l’accord du 31 décembre, de rétablir le signal de Nyota television, Mapendo, RTL, comme celui de RFI. Ce gouvernement, selon elles, doit par ailleurs s’abstenir de toute instrumentalisation de la justice contre les opposants et les leaders d’opinions et accepter aussi qu’une enquête indépendante sur les tueries dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu, même celles des Kasaï où sévit le phénomène Kamuna Nsapu.
A ces acteurs nationaux, les activistes des droits de l’homme en RDC ajoutent les acteurs internationaux qu’ils appellent « Communauté internationale » à qui ils demandent d’exercer une pression constante sur le President de la République et le gouvernement, pour la mise en application de l’accord global et inclusif du Centre interdiocésain.
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