‘‘Je lui avais assuré de mon plein soutien, il sait que je ne suis pas homme à me parjurer donc, il peut compter sur moi. Je lui demande de créer les conditions de la mise en œuvre rapide de l’accord du 31 décembre 2016. Et partant atteindre l’alternance attendue par notre peuple et nos partenaires. J’invite tous les déçus à l’aider à réussir dans l’intérêt des congolais d’aujourd’hui et de demain’’, a déclaré le doyen Gilbert Kiakwama, dans une déclaration politique signée le 08 mars 2017. Ci-après, l’intégralité de la déclaration de l’Honorable Kiakwama.

IL FAUT SE RESSAISIR, OUI RESSAISISSONS-NOUS !

Je me suis engagé dans les forces de l’Opposition politique en 1988. Après 29 ans d’écueils dans l’opposition, je pouvais aussi prétendre à la tête du comité des sages du Rassemblement.

Pourtant malgré l’âge, l’expertise et l’expérience, je me suis volontairement et silencieusement tenu à l’écart de cette compétition. Succéder à un grand homme politique inspirant l’unanimité n’est jamais facile. Plusieurs camarades étaient candidats à cette succession, je salue ici leur esprit de compétition et leur engagement républicain.

Aux membres de la Dynamique de l’opposition, j’ai toujours assuré ma fidélité et ils l’ont eue dans les moments les plus difficiles même lorsque je n’étais pas d’accord avec des inflexions que je qualifiais de dangereuses pour la survie politique d’opposition qui n’est pas le Rassemblement.

Aujourd’hui, il s’agit pour moi de préserver l’essentiel dans un contexte où toutes nos Institutions en République Démocratique du Congo sont illégitimes en ce compromis l’Assemblée Nationale.

Et l’essentiel, chers compatriotes est de ne pas rajouter le parjure à cette déplorable illégitimité constitutionnelle. Tant à l’Ile de Gorée, qu’à Genval nous affirmions, urbi et orbi, notre volonté de conduire notre peuple vers une Alternance démocratique par des voies et moyens démocratiques. Il est vrai que beaucoup sont venus nous rejoindre dans cet idéal comme, il est vrai aussi que nous avons perdu beaucoup de compagnons de Gorée».

Ainsi va, pour le moment, la vie politique dans nos Etats où la force des convictions n’est pas encore totalement ancrée. C’est d’ailleurs le lieu d’appeler nos anciens camarades qui ont rejoint le gouvernement de la République à plus de décence et de cohérence en s’interdisant de donner l’illusion de créer un autre Rassemblement. Alfred de Musset disait que vivre c’était choisir et que choisir c’était renoncer. Ils ont déjà renoncé à l’Opposition !

L’Accord du 31 décembre 2016 ‘’sous médiation de notre très respectée CENCO et le Rassemblement sont les vecteurs les meilleurs et les plus efficaces pour rapidement aller aux urnes, sans atermoiements et sans fastidieux passe-passe politiques douteux, tout en garantissant la sécurité des biens et des personnes, la reconnaissance de l’Etat pour les futurs sortants et la pérennité de notre Etat que chaque jour de retard affaiblie en raison de l’incurie, l’impéritie, de la prégnance des problèmes sociaux-économiques et de la résurgence de foyers d’insécurité à travers le territoire national.

‘’Le temps de la colère a eu lieu’’

A tous les anciens compétiteurs au sein du Rassemblement je dis chers frères le temps de la campagne a eu lieu. Le temps du boycott du processus a eu lieu. Le temps de la colère au lieu. Il est à présent temps de tous nous retrouver et de parachever ce que le regretté grand frère Etienne Tshisekedi wa Mulumba nous a laissé : ‘l’Accord politique du 31décembre 2016’’ pour aller aux urnes avant décembre 2017. Nous l’avons acquis ensemble, nous serons plus forts en mettant en œuvre ensemble dans l’unité comme j’ai eu très récemment l’occasion de tirer la sonnette d’alarme.

J’ai entendu la jeune génération comme MM. Freddy Kita, Fiyou Ndondoboni, Dany Banza et d’autres appeler à l’unité du Rassemblement. Je m’en réjouis et leur assure de ma totale convergence de vue.

Quelles que soient les frustrations, les désaccords, les colères nous pouvons continuer sur le tronc commun que nous nous étions librement donné en choisissant Félix Tshisekedi Tshilombo comme futur Premier ministre de la transition.

‘’Il revient à Félix Tshisekedi de ressouder le Rassemblement’’

Fort de cette légitimité démocratique, il lui revient de ressouder rapidement les cadres du Rassemblement dans la diversité de leurs plateformes, d’indiquer un cap et d’imprimer un rythme.

Je lui avais assuré de mon plein soutien, il sait que je ne suis pas homme à me parjurer donc, il peut compter sur moi.

Je lui demande de créer les conditions de la mise en œuvre rapide de l’accord du 31 décembre 2016. Et partant atteindre l’alternance attendue par notre peuple et nos partenaires. J’invite tous les déçus à l’aider à réussir dans l’intérêt des congolais d’aujourd’hui et de demain.

Fait à Kinshasa le 08/03/2017

Gilbert Kiakwama Kia Kiziki

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