L'ambassadeur américain auprès des Nations Unies, Nikki Haley, a fustigé le gouvernement congolais et la mission onusienne dans le pays.

Alors que le mandat de la MONUSCO, mission des Nations-Unies pour la stabilisation au Congo, expire ce vendredi, les Etats-Unis par le biais de ses diplomates, veulent réduire d’un quart le nombre des troupes commises à la mission de maintien de la paix de l’ONU en République démocratique du Congo.



Pour Nikki Haley, Nikki Haley, l’Ambssaseur des Etats-Unis auprès des Nations Unies, citée par l’Agence Reuters, la missions des l’ONU en République démocratique du Congo ne peut plus continuer à aide le gouvernement congolais, qu’elle accuse de «corrompu et en proie à ses citoyens».

«La mission de maintien de la paix de l’ONU a le mandat de s’associer au gouvernement», a déclaré Haley au Conseil des relations extérieures de New York. «En d’autres termes, l’ONU aide un gouvernement qui inflige des comportements prédateurs à son propre peuple. Nous devrions avoir la décence et le bon sens pour y mettre fin».



Pour sa part, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres souhaite ajouter deux unités supplémentaires de police soit 320 officiers. Mais Washington ne veut pas changer le total actuel de 1050 policiers sur le sol congolais.
Quant à cette question, la France et d’autres pays membres du Conseil de Sécurité évoquent le coût exorbitant de cette mission en cas de changement drastique de l’opération. Ces derniers avertissent les 15 pays membres sur cette opération plus importante qui a coûté à la caisse de l’ONU.

Ce mandat de la mission de la MONUSCO s’élève à 1 milliard 200 millions de dollars dans cet Etat de l’Afrique centrale. Les négociations confidentielles du Conseil de sécurité sur son renouvellement se déroulent au milieu des avertissements des Nations Unies au regard de la violence qui se répand dans le Congo actuellement avant les élections prévues avant la fin de 2017.

En termes de chiffre, les Etats-Unis veulent que le plafond des troupes soit réduit de 15 000 mais le S.G Guterres a déclaré au conseil que les unités de police supplémentaires étaient nécessaires » à la lumière de la menace croissante de la violence liée aux élections et de la situation politique ». Et la mission des états-Unis auprès des Nations Unies a refusé de commenter la proposition du numéro un de l’ONU en raison des négociations en cours.

Selon un haut responsable du Conseil de Sécurité parlant sous couvert de l’anonymat la semaine dernière, « Il ya une réduction qui peut être faite dans la MONUSCO et il serait prématuré d’attirer massivement la MONUSCO ou de la changer massivement cette année« . La position des USA est la conséquence de la politique menée par l’actuel président américain Donald Trump qui a proposé que Washington, qui du reste est considéré comme le plus grand contributeur de l’ONU, réduise le financement de son pays à l’organisme mondial.

Pour rappel, Washington fournit le plus d’argent pour le total de 7,9 milliards de dollars du budget de maintien de la paix de l’ONU, payant 28,5 pour cent, mais Trump et Haley veulent appliquer un plafond de 25 pour cent.
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