Ils se sont confiés aux chevaliers de la plume du Quotidien La Prospérité. Depuis qu’il y naissance de plusieurs petits salons donnant les mêmes services qu’eux à vils prix, peu-à-peu, leurs établissements perdent de la clientèle. Par ailleurs, fort de la crise économique qui sévit en RDC suite à la décote de la monnaie nationale, le pouvoir d’achat des clients est en chute libre. Ainsi, les rendements deviennent faibles et à ce rythme, les patrons des grands salons entrevoient un avenir peu reluisant où peuvent-ils devenir incapables de payer le loyer et d’assurer le salaire de leurs employés.
Les coiffeurs s’enfoncent et certains d’entre eux semblent vouloir abandonner le métier qui, pourtant, dans les années 2000, était très rendable. La chute a commencé lors de l’apparition des petits salons informels que l’on peut trouver, à présent, un peu partout dans la Ville-Province de Kinshasa, qui taxent les clients à bas prix et que la population préfère, désormais, comme se payer les services des salons d’antan devient au-dessus de leurs moyens. Alors que les week-ends les salons étaient débordés des clients, ce n’est plus le cas ces derniers jours. C’est à peine quelques clients au bout d’une journée qui se pointent désormais, a-t-il été rapporté. Cette situation décourage les gérants qui vivent de la coiffure.
L’Association Congolaise des Coiffeurs ‘’ACOCOIF‘’ qui regroupe les coiffeurs de la Ville-Province de Kinshasa a demandé à l’Hôtel de Ville de fixer, par rapport à chaque commune, les prix pour les différents services offerts par les salons. Cela aiderait à mettre fin aux querelles des prix et à la concurrence déloyale dans laquelle, visiblement, les salons se livrent en ce moment. En effet, pour rattraper le coup, face à la menace des petits salons, certains grands salons ont eu à renoncer au tarif pour ne pas faire fuir la clientèle.
Suite à cet état de chose, ils se demandent, de la sorte, s’ils vont bien tenir avec la hausse du taux de dollar qui menace la population, les taxes et autres impôts qu’ils doivent faire face. C’est là un vrai dilemme pour ces coiffeurs qui aimeraient être soutenus valablement par le Gouvernement tant national que provincial pour que la coiffure congolaise aille de l’avant.