Après l'échec des négociations directes entre la majorité et l’opposition sous l'égide de la Cenco, le président Joseph Kabila consulte toutes les parties concernées. Pour la majorité, c'est une démarche honnête. Mais l'opposition menée par Félix Tshisekedi et Pierre Lumbi refuse d'y souscrire. Les personnes désignées pour mener ces consultations appartiennent à la majorité présidentielle, partie adverse dans les négociations directes.




Depuis mercredi, les émissaires du président Joseph Kabila consultent en son nom. Ils ont entrepris des contacts qualifiés d'informels avec les différentes parties prenantes aux négociations directes tenues sous l'égide de la Cenco.




L'objectif, selon le porte-parole de la majorité présidentielle, Alain André Atundu, c'est de « baliser le terrain » en rapport avec les deux questions d'achoppement : la nomination du Premier ministre et la désignation du président du Conseil national de suivi de l'accord.




Pour la majorité, on ne peut pas douter de l'engagement et la bonne foi du chef de l'Etat dans la réalisation des élections à la date convenue, c'est-à-dire avant fin 2017. Si toutes les autres plates-formes intéressées ont favorablement répondu à ces consultations, en revanche le Rassemblement conduit par le duo Félix Tshisekedi et Pierre Lumbi y voit un piège.




« Comment le coach d'une équipe peut-il proposer d'encadrer l'équipe adverse dans un match qui oppose les deux clubs ? » s'est interrogé Christophe Lutundula, le vice-président du G7. En tout cas, au Rassemblement, on relève qu'Aubain Minaku, le président de l'Assemblée nationale, et Adolphe Lumanu, qui consultent au nom du président Kabila, figurent parmi ceux-là même qui ont récusé la candidature Pierre Lumbi à la tête du CNSA au motif que l'ancien conseiller spécial en matière de sécurité ne réunit pas le consensus.
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