Aussitôt entamée et déjà morte née. La tentative de médiation de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) s’est fracassée sur l’autel des ambitions et des quiproquos qui caractérisent la vie politique congolaise. En séjour en RDC, les émissaires envoyés par les chefs d’Etat d’Afrique australe n’ont pas réussi à faire entendre leurs bons offices face à la profonde surdité politique des acteurs de la crise en RDC. Pouvaient-ils seulement réussir là où Edem Kodjo et la Cenco ont échoué ?




Leur tâche était plus ardue que de remettre d'accord les hommes de Shinar. Lorsqu'ils débarquent, ce mardi 18 avril à Kinshasa, des émissaires de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) ne pensaient sans doute pas à un tel camouflet.




Querelle de leadership dans un cinq étoiles




Envoyés à la rescousse de la RDC sous mandat des chef d'Etat d'Afrique australe, la délégation a entamé ses consultations dans le douillet confort du Kempisky Hôtel. C'est dans le secret - le luxe- de ce palace cinq étoiles que les émissaires de la SADC espèrent recevoir les acteurs de la crise pour tenter de dénouer l'écheveau de la crise politique compliquée par l'application de l'arrangement particulier de l'accord de la St Sylvestre.




Première anicroche ! Ce jeudi 20 avril, Félix Tshisekedi, le président du Rassemblement d'opposition débarque au palace kinois où se trouvait Aubin Minaku, le secrétaire général de la majorité présidentielle. Mais l'opposant principal à Joseph Kabila a failli tomber des nues lorsqu'en pénétrant dans la salle des « palabres », il aperçoit Joseph Olenghankoy, président des FONUS (Forces novatrices pour l'union et la solidarité).
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