Partagé entre négociations et pression de la rue, le député de l’opposition Martin Fayulu exprime son inquiétude concernant la situation, et promet de ne pas « abandonner la lutte ». Le Rassemblement a finalement été reçu hier à Kinshasa par la délégation de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC en anglais), où il a été question, une fois de plus, de l’application de l’accord du 31. Selon le député Martin Fayulu, qui a pris part à la rencontre, l’organisation sous-régionale a demandé aux opposants « une dernière chance » pour obtenir de manière pacifique, l’application de cet accord, selon le souhait du Rassemblement.


« Comme d’habitude, la Communauté internationale vient nous voir pour nous dire: donnez-nous une chance (…) Aujourd’hui la SADC vient une fois de plus de nous demander de leur accorder une chance, en nous suppliant de ne pas faire beaucoup de choses… vous voyez que nous sommes entre le marteau et l’enclume« , explique M. Fayulu.

Selon le président de l’Engagement pour la citoyenneté Développement (ECIDé), cette situation place les opposants dans une position délicate: « quand nous écoutons la Communauté internationale, on nous traite de tous les noms, quand nous organisons des manifestations, c’est la même situation« , regrette-il.



Martin Fayulu annonce toutefois que les opposants continuent la lutte, prévoyant « des actions à venir », sans dire exactement de quoi s’agirait-il. « De toutes les façons, nous n’allons pas saborder l’héritage du président Étienne Tshisekedi: l’accord [du 31 décembre]. Nous allons tout faire pour que l’accord soit appliqué« , promet M. Fayulu.
politico.cd
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