
« Comme d’habitude, la Communauté internationale vient nous voir pour nous dire: donnez-nous une chance (…) Aujourd’hui la SADC vient une fois de plus de nous demander de leur accorder une chance, en nous suppliant de ne pas faire beaucoup de choses… vous voyez que nous sommes entre le marteau et l’enclume« , explique M. Fayulu.
Selon le président de l’Engagement pour la citoyenneté Développement (ECIDé), cette situation place les opposants dans une position délicate: « quand nous écoutons la Communauté internationale, on nous traite de tous les noms, quand nous organisons des manifestations, c’est la même situation« , regrette-il.
Martin Fayulu annonce toutefois que les opposants continuent la lutte, prévoyant « des actions à venir », sans dire exactement de quoi s’agirait-il. « De toutes les façons, nous n’allons pas saborder l’héritage du président Étienne Tshisekedi: l’accord [du 31 décembre]. Nous allons tout faire pour que l’accord soit appliqué« , promet M. Fayulu.
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