Les finalistes du secondaire de la ville province de Kinshasa ont débutés mardi 2 mai, les épreuves d’examen d’Etat hors Session. Hier mercredi, ils ont enchaîné avec l’épreuve de l’Oral de français après avoir démarré avec la dissertation le mardi dernier. Les deux examens à savoir la rédaction et l’oral de français, se sont bien déroulés. Il ne reste plus qu’à se concentrer sur la suite de l’examen.

Tous les finalistes interrogés ont affirmé avoir bien rédigé leur dissertation et bien répondu aux questions orales de français. Les élèves de la 6ème année des Humanités, pour la plupart vêtu de chemise ou de blouse blanche toutes neuves, sortaient des salles d’examen très joyeux. Aucun n’avait admis s’être trompé, ne serait-ce que sur une ligne. Ceci juste par ce qu’ils ont eu une bonne période de préparation.
Dans la commune de Limete, qui fait partie de la sous-division Kin-Est, l’ambiance était festive. Les élèves ont rempli les trottoirs du Boulevard Lumumba. De la 1ère à la 18ème rue, que des bleus et blancs.
Le collège Saint Raphaël de la 1ère rue avait, comme bon nombre d’écoles de Kinshasa, servi de centre d’examen d’Etat. Là aussi c’était le même constat. Les candidats aux épreuves ne s’empêchaient de manifester leur éphorie au sortir des salles pour retrouver leurs camarades de classe.
C’est le cas d’Elle élève de St Raphaël. Pour cette finaliste, tout s’est passé comme souhaité. « La Dissertation s’était bien passée l’oral aussi. Comme je le souhaitais. J’ai retrouvé tous les thèmes appris en classe », a-t-elle déclaré, entourée de ses camarades.
Giresse, finaliste de l’école C.A.P n’a pas échappé à la règle. Pour lui, c’était aussi l’occasion de remercier ses professeurs. « Je remercie mes professeurs car, à voir le sujet qui m’a été donné, c’est comme-si c’était un simple exercice de classe. Ils nous ont très bien enseigné. Je souhaite que la suite soit abordable comme cela l’avait été pour ce premier jour », a pour sa part indiqué le finaliste de C.A.P du quartier Funa.

L’EDUCATION ETAIT L’UN DE THEME LE PLUS EXPLOITE
Dans la commune de Matete, les candidats au bac se sont également félicités du déroulement de l’examen. « Forum des As » a sillonné dans plusieurs centres de passation d’Examen d’Etat de cette circonscription avant, pendant et après cette épreuve de rédaction.
La même ambiance de fête et d’euphorie, observée dans les autres communes de la capitale, se faisait sentir auprès de ces prétendants au diplôme d’Etat.
Tous habillés d’une nouvelle tenue et bien coiffés, se contentaient d’immortaliser ce moment en posant devant des photographes. C’est le cas de Naomie, finaliste du lycée Molende qui a passé sa dissertation et son examen oral au centre du lycée Gérard Kwilu.
Pour elle, ces deux premiers examens n’étaient pas trop compliqués. « La dissertation s’est bien passée car le sujet avait comme thème l’éducation qui est un thème très souvent développé en classe en guise de préparation », a-t-elle confié.
Une autre finaliste rencontrée dans un autre centre de Matete, Sarah, affirme avoir eu la chance de tomber sur le thème éducation. C’est aussi le cas d’autres élèves de 6ème de cette sous division.

TOUS ONT BIEN TRAVAILLE ?
C’est pourtant ce qu’ont affirmé tous ces candidats au bac qui se déambulaient aux environs des centres d’Examen. Mais, la réalité est autre. Contrairement à ce que ces élèves soutiennent au sortir des salles, les observateurs eux sont d’avis que tous les finalistes portes le même discours après l’examen au fil des ans. Discours qu’ils résument en ces termes : c’était très facile « to panzi » (comprenez : on a bien travaillé).
Tout ce qui plait à ces jeunes, c’est de se retrouver dans le local devant son item (questionnaire). Bien qu’ayant séché les cours depuis la signature des fiches d’identification des finalistes, mais également suite à la pression de l’école en rapport avec les frais scolaires.
Pour ces esprits avertis, c’est aussi là les raisons qui poussent à ne pas croire aux propos de ces élèves de 6ème secondaire lorsqu’ils sortent de salles d’examen. Toutefois, il ne manque pas non plus de ceux-là qui travaillent bien leurs examens.
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