Surprise et déception au sein de la majorité présidentielle après la divulgation du rapport de la commission ad hoc sur la décrispation politique. Dans ce rapport, les évêques qualifient la condamnation en justice de l'ancien gouverneur du Katanga de « mascarade » et ils demandent le retour au pays de l'opposant Moise Katumbi.




Selon Aubin Minaku, secrétaire général de la majorité présidentielle et président de l’Assemblée nationale, les évêques ont violé la confidentialité de ce rapport qui a été effectivement déposé chez le président Kabila : « Un rapport destiné au président de la République. Après coup, on divulgue ce rapport. Alors nous disons probablement, l’objectif poursuivi déjà en amont, c’était de rédiger un rapport à publier pour gêner. Nous pensons que ce n’est pas la bonne méthode. Et cette méthode va inutilement accentuer les commentaires négatifs, et sur les évêques et sur tout le processus qui pourtant a porté des fruits ».




La majorité présidentielle promet de répondre point par point à ce rapport. « Il y a beaucoup de paradoxes, beaucoup de contradictions, notamment avec des principes piliers qui régissent toute République, quelle que soit la façon dont cette République est dirigée. C’est la Constitution, c’est l’indépendance du pouvoir judiciaire. C’est le respect dû aux décisions judiciaires. Donc nous pensons, nous la majorité, que les évêques devaient faire montre de beaucoup de souplesse, de tempérance dans ce dossier qui est très délicat », ajoute Aubin Minaku.
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