Dans plusieurs de ses interventions, le chef de l’Etat, Joseph Kabila, a souvent appelé à une réforme en profondeur du système fiscal congolais. Ce dernier est victime, outre d’une législation lourde, tatillonne et parfois décourageante, des antivaleurs telles que la corruption, le trafic d’influence, les détournements des recettes publiques, la contrebande, la fraude etc.

A ces maux, s’ajoutent les faiblesses du système fiscal qui, en dépit de l’ajustement amorcé par la politique budgétaire, ne permettent pas une mobilisation des ressources internes. D’où des voix s’élèvent pour des réformes du secteur, tant réclamées par le Président de la République.
Des sources estiment que ces dernières réformes peuvent passer par la mise en place dans les différentes structures des collectes des recettes que représentent les régies financières. Ceci aiderait, soutient-on, à mobiliser davantage des recettes internes et externes pour donner à l’Etat les moyens de sa politique.
Le pays a effectivement besoin de beaucoup d’argent pour faire face à ses besoins. Or on sait que faute d’avoir diversifié notre économie, celle-ci reste tributaire du secteur minier, celui-ci dépendant plus de l’économie internationale que de l’économie nationale.
C’est ce qui fait qu’à la moindre baisse des cours des matières sur le marché international, cela impacte négativement les recettes fiscales. C’est cette situation de faible intégration de l’économie qui est, entre autres, à la base du problème de la récession que connait actuellement la RDC. On assiste à un tassement de revenus de l’Etat. C’est pourquoi il faut renforcer la capacité des mobilisateurs des recettes publiques.
Mise en place dans les services mobilisateurs des recettes
Certains spécialistes vont jusqu’à préconiser la mise en place dans les services mobilisateurs des recettes de l’Etat. Mais cette dernière ne doit pas être vue d’un mauvais œil comme si on punissait des gens. Que non. L’objectif premier est de créer l’émulation dans le chef des agents et cadres ainsi permutés à chercher à maximiser les recettes de l’Etat.
Et cette réforme ne saurait pas tarder. Car le pays a bien besoin de voir ses ressources croître afin de faire face aux multiples besoins qui se présentent à la nation en cette phase pré-électorale mais aussi, la gestion quotidienne du pays notamment, par le souci de répondre aux exigences de la vision du Président de la République, via les 5 chantiers.
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