Le vice-président du regroupement des Sociétés pétrolières privées du Congo, Emery Mbatshi Bope, a justifié, ce jeudi 8 juin 2017, la hausse du prix des produits pétroliers de 80 Francs congolais, par l’instabilité du taux de change toujours galopant.

«Nous avons un taux de change qui est en train de galoper. Entre temps, dans la structure des prix, nous avons un taux de change qui est imaginaire, c’est-à-dire il avoisine 1320 FC alors qu’on change à 1470 FC sur le marché. La conséquence est que lorsqu’on vend au prix actuel avec un taux contenu dans la structure des prix, il y a une perte énorme sur le taux de change», a-t-il expliqué.

Cette perte, selon Emery Mbatshi, ne permet pas aux opérateurs pétroliers de récupérer l’équivalent en devise pour se réapprovisionner. Étant partenaires du gouvernement, les entrepreneurs sont obligés de se mettre autour d’une table pour négocier comment majorer le prix.

«Mais quand on le fait, on tient aussi compte du pouvoir d’achat. On tient aussi compte de nos réalités. C’est pourquoi, on ne peut pas aller au-delà de 5%. Si l’augmentation va au-delà de 5%, elle entraîne des conséquences sur les biens et services, sur le prix de transport et sur d’autres biens qu’on peut acheter au marché. Lorsqu’on a augmenté cette fois-ci, on n’a fait que 80 FC qui est inférieur à 5%, qui est le seuil maximum», a-t-il poursuivi.

Le vice-président du regroupement des sociétés pétrolières a promis que cette majoration peut varier à tout moment. «Si les paramètres se stabilisent ou si, par exemple, le taux de change s’améliore au point d’égaler le taux qui est dans la structure des prix, je ne vois pas pourquoi on va augmenter de prix. S’ils changent dans le sens de la hausse ou même si c’est dans le sens de la baisse, nous allons toujours l’appliquer», a projeté Emery Mbatshi.

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