La participation politique des femmes et Mouvement féminin dans le contexte des élections et de la décentralisation en RDC. Tel est le thème de la troisième édition du Café-genre organisé par ONUFEMMES, en partenariat avec les organisations féminines de la capitale. Au terme des échanges, les participants ont souligné la nécessité de restructurer le Mouvement féminin et de mettre des garde-fous pour le respect d’un quota bien défini. Ils ont exprimé un besoin de mettre en place une base de données de compétences féminines.

Les participants ont également déclaré leur désir d’appuyer la participation de la jeune fille en milieu universitaire. En plus, ils ont recommandé la restitution du café-genre à la base, afin de sensibiliser les femmes pour qu’elles opèrent un bon choix au bon moment tout en ayant un esprit constructif.

La représentante de l’ONUFEMMES en RDC, Awa Seck, a fait savoir que le Café-genre est un espace de rencontre pour différents acteurs clés impliqués dans la promotion de l’égalité des sexes en RDC. Awa Seck a indiqué qu’en RDC, le débat sur l’égalité des sexes et l’autonomisation des jeunes et des femmes manque de visibilité pour garantir son inscription parmi les priorités à l’agenda national.
C’est ce qui justifie l’apport de l’ONUFEMMES qui entend se faire le partenaire du pays pour promouvoir ces questions et dynamiser le plaidoyer ainsi que la réflexion et la sensibilisation. « Le dialogue et l’échange d’expérience ainsi que l’ouverture à de nouvelles pratiques font partie intégrante d’une démarche visant à ces objectifs. Le café-genre se veut un espace de dialogue, une plate-forme d’échanges et un lieu de rencontres et de réflexions », a-t-elle souligné.
Les thématiques abordées ont porté sur « La participation politique des femmes : contexte et enjeux » ; « Le mouvement féminin : un mécanisme de promotion de la participation politique des femmes », « une tribune des femmes avec des messages clés des organisations féminines ».
Pour le premier thème, le Professeur Lututala du Centre de recherche et de la documentation de la femme (CRDF) a expliqué que les femmes constituent une clientèle électorale importante. Il est donc nécessaire de prendre en compte leurs préoccupations dans le processus électoral, et qu’il convient de les associer aux prises de décision, a-t-il ajouté.
Il a estimé que les femmes doivent mener cette lutte en comprenant leurs faiblesses et leurs atouts pour l’appuyer pendant les élections. D’après lui, il faut que la femme s’approprie la lutte contre l’égalité des sexes.

Pour sa part, la consultante en genre et ministre honoraire de la condition féminine, Faida Mwangilua, a évoqué sa propre expérience sur l’égalité des sexes. Elle a cependant souligné qu’il n’y a pas de gouvernance sans la participation de la femme.
Faida Mwangilua a soutenu la socialisation de la vie politique de la femme. " Nous devons travailler sur une stratégie intergénérationnelle", a-t-elle mentionné avant d’encourager les hommes qui accompagnent les femmes dans le combat sur l’égalité.
De son coté, Solange Masumbuko activiste engagée, s’est dit confiante pour l’avenir de la femme en RDC. " Je crois à un leadership positif dans notre pays. Nous devons nous tenir la main dans la main pour aller vers le changement. Nous avons l’obligation de faire changer les choses ", a-t-elle conclu.
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