Le ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde de Sceaux, Alexis Thambwe Mwamba, a été informé d’une plainte déposée à sa charge, auprès du parquet de Bruxelles, par des familles des victimes de l’attentat perpétré contre un avion de Congo Airlines au dessus de la ville de Kindu, en octobre 1998. Ce, pendant qu’il faisait une escale en Belgique à destination de Genève où il a participé à la 35ème session du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, tenue à Genève du mardi 20 au vendredi 23 juin 2017. L’affaire a eu les allures d’une tornade prête à dévaster sur son passage le ministre d’Etat. Plus de peur que de mal, Alexis Thambwe n’a pas voulu être pris dans la nasse. Il a, dès lors, entamé une campagne d’explications tant à Bruxelles qu’à Genève avec comme toile de fond, il exerçait les fonctions de chargé des Relations extérieures du RCD/Goma. C’est à ce titre seulement, qu’il a pu annoncer effectivement, qu’un avion était abattu à Kindu par le groupe armé, le Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD/Goma).

Depuis dimanche en fin de la soirée, le ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Alexis Thambwe Mwamba, a regagné Kinshasa, capitale de la RD-Congo à bord d’un vol Air France, alors que son retour devenait hypothétique.

Absent de Kinshasa pendant deux semaines, ce membre du gouvernement s’est refusé à tout commentaire. Même si les chevaliers de la plume et des micros l’entendaient de pieds fermes.

Un retour qui a l’air d’un démenti cinglant comme il n’a cessé de le souligner lors de la conférence de presse qu’il avait animée, lundi 19 juin à Genève, au cours de laquelle il avait décliné sa responsabilité dans ce «crash» assimilé, à en croire le dossier judiciaire de parquet de Bruxelles, à un crime contre l’humanité.

Par ailleurs, Alexis Thambwe Mwamba a plaidé non coupable, tout en justifiant son innocence, par le fait qu’il n’évoluait pas dans la structure militaire du mouvement rebelle précité, et qu’il n’en était pas le porte-parole. A cette époque, insiste-il, il a simplement exercé la fonction de chargé des Relations extérieures.

Contre toute attente, la question qui revient sur toutes les lèvres est celle de savoir si Thambwe Mwamba répondra, le moment venu, à l’invitation du juge d’instruction. A cette préoccupation, il avait affirmé, dans une récente interview à Jeune Afrique, qu’il était prêt à répondre à l’invitation du juge Michel Claise. Le sera-t-il ainsi? Seul, l’avenir édifiera l’opinion tant nationale qu’internationale. Par contre, du côté tant du gouvernement que celui de la majorité au pouvoir, l’on dénonce les velléités de la Communauté internationale et des puissances néocolonialistes à la tête desquelles, la Belgique qui tentent de mettre en branle, la souveraineté de la République Démocratique du Congo.

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