La fermeture de 5 bases fixes au Nord-Kivu pour plus de mobilité et de flexibilité était le principal sujet abordé au compte rendu de l’actualité des nations unies d’hier mercredi. Pour le commandant adjoint de la Force, cette opération s’inscrit dans le cadre de son changement de mode opérationnel. La MONUSCO, a-t-il déclaré, fermera à partir du 31 juillet cinq bases fixes dans les territoires de Walikale, Masisi et Lubero au Nord Kivu. Il s’agit de bases situées à Walikale-centre et de Bunyapuri (Territoire de Walikale), à Masisi-centre et Nyabiondo (Territoire de Masisi) et à Luofu (Territoire de Lubero).

D’après cet officier de la MONUSCO, le nouveau dispositif opérationnel consiste à privilégier la mobilité et la flexibilité des interventions militaires. Il est en ligne avec la stratégie adoptée par le département des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, a-t-il souligné.
Il comprend des patrouilles longues distances, des patrouilles de démonstrations de présence, la surveillance aérienne et un déploiement rapide en cas d’incident de sécurité.
Pour le commandant de la Force, La MONUSCO change son mode opératoire, tout en veillant à continuer à remplir son mandat, c’est-à-dire qu’elle poursuit le soutien aux autorités congolaises dans la protection des civils. Cet appui, a-t-il souligné, consiste notamment à faire respecter les droits humains, et à renforcer les capacités des forces gouvernementales. Il n’a pas manqué de mentionner que la sécurité du territoire national est l’affaire des FARDC.
A l’entendre, ce nouveau dispositif opérationnel est déjà en application dans le Kasaï, où la MONUSCO a déployé à ce jour trois compagnies, soit environ 350 hommes.
En outre, pour assurer la meilleure efficacité de ce dispositif, il est plus important que jamais que les communautés transmettent très rapidement toutes les informations concernant la sécurité à la MONUSCO, a précisé cette autorité militaire de la MONUSCO. Ainsi, cette institution, a-t-il poursuivi, va renforcer donc le système d’alerte précoce et veillera à l’amélioration de l’accès aux populations.
Actuellement, la MONUSCO peut déployer, selon le mandat défini dans la résolution 2348 de mars 2017, jusqu’à 16.215 militaires, contre 19.815 dans le mandat précédent.
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