L’annonce des élections des Gouverneurs et vice-Gouverneurs, le 26 août prochain dans 11 nouvelles provinces de la RD Congo, continue à alimenter la chronique dans les rues de Kinshasa. Pourquoi ce scrutin ? Que s’est-il réellement passé à la tête des entités concernées ? Qu’est-ce qui est arrivé à tous les Gouverneurs et leurs adjoints élus autrefois au sommet de ces provinces ? Voici un échantillon qui résume le questionnement de la population kinoise.

A l’évidence, très peu de Congolais connaissent les réalités liées à la gestion des provinces. Exception faite à un petit groupe intéressé. Par rapport à la problématique centrale, la majeure partie de la population ignore tout des chefs des exécutifs provinciaux concernés. Toutefois, le moins que l’on puisse reconnaitre, est que parmi les provinces concernées, il y en a qui méritent effectivement ces élections. Le cas du Sud-Ubangi. A partir du moment où le Gouverneur de cette province a été nommé au poste de ministre des Transports et voies communications de l’actuel Gouvernement, il est tout à fait normal qu’un nouveau scrutin soit organisé pour remplacer José Makila.
Cependant, qu’en est-il des autres provinces ? En ce qui concerne le Kwilu, par exemple, on sait que le gouv, bien que controversé, est encore formellement en fonction. Un autre cas est celui du Haut-Katanga dont le gouverneur déchu, a été réhabilité par la Haute Cour. La logique voudrait que les concernés puissent d’abord démissionner de leurs fonctions et créer ainsi un vide au sommet de leurs provinces.
Marcellin Cishambo du Sud-Kivu l’a fait, bien qu’après coup. Et donc, tout ceci implique qu’en amont, la MP devrait communiquer suffisamment pour avancer les raisons pour lesquelles elle réclame les élections à la tête de ces provinces.
Etant donné que la Majorité présidentielle (MP) contrôle toutes les provinces du pays, des observateurs pensent qu’il appartient à cette plateforme politique de communiquer suffisamment. Cet exercice aurait eu le mérite d’éclairer la religion de la population sur ce scrutin qui ne concerne que 11 provinces, sur les 26 que compte la RD Congo. Il semble que c’est là le problème. La MP a donc brillé par un déficit communicationnel qui donne lieu à des supputations au sein de l’opinion.
Il est vrai que ces Gouverneurs et vice-Gouverneurs relèvent politiquement de leur famille politique. La MP. Mais, à partir du moment que ces mêmes administrateurs exercent des mandats publics, ils cessent d’appartenir à leurs regroupements politiques respectifs. Ce sont des mandataires publics tout court. Et donc, la population est en droit de connaître ou de savoir le sort de chacund’eux. Hélas. D’où, toutes les spéculations actuelles. Car, en l’absence de l’information, la fameuse radio trottoir prend le dessus et intoxique parfois l’opinion.
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