Dokolo appelle le ministre de la justice, Alexis Thambwe Mwamba, à prendre ses responsabilités pour protéger la justice congolaise contre, dit-il, l’opprobre à laquelle elle est exposée à travers des jugements comme celui qui le condamne, lui et son frère, à 1 an de servitude pénale. Jugement que ce dernier juge de forfaiture.

« Il n’y a pas de pire tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice, » écrit Sindika Dokolo à Thambwe Mwamba citant Montesquieu. Pour le gendre du président Angolais, Dos Santos, son frère Dokolo Luzolo et lui-même ont déjà été acquittés pour les mêmes faits. La partie adverse ayant introduit un recours, l’affaire reste encore pendante près le tribunal de Grande instance de la Gombe.


« Cette affaire porte sur les immeubles enregistrés sous Volume AW 330 folio 86 et Volume AW 330 folio 87 (Commune de la Gombe), Volume AF 43 folio 40 et AF 50 folio 49 (Communes de Kasa-Vubu et Bandalungwa), et Volume AT XXVI folio 95 (Commune de Kimbanseke). Pourtant, mon frère et moi avons été jugés et acquittés pour les mêmes faits et contre les mêmes parties par le Tribunal de Paix de Ngaliema sous RP 27882. Des recours ont été formés contre cette décision et l’affaire est encore pendante sous RPA 19836 devant le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe », précise Sindika dans sa lettre.

Le plus que jamais très proche de Moïse Katumbi voit dans ce jugement un acte visant ni plus ni moins à le faire condamner à tout prix à cause de ses prises de position face à la gouvernance actuelle en RDC et pour avoir appelé à un changement démocratique


« Toutes ces manœuvres, grossières au demeurant, semblent en apparence ne viser qu’un seul but : me faire condamner à tout prix. Serait-ce parce que, usant de mon droit de citoyen et à diverses occasions, j’ai dénoncé la gouvernance de mon pays et appelé à un changement démocratique conformément à la constitution et aux lois de la République? J’aimerais croire que mes opinions et mes engagements citoyens ne serviront pas de prétexte à une instrumentalisation de la justice contre moi ou ma famille »

Il appelle ainsi le ministre de la justice à mettre la justice à l’abri de « l’opprobre » à laquelle un tel jugement est censé l’exposer . « J’ose espérer que, informé de cette forfaiture et prenant vos responsabilités, vous daignerez mettre la justice de notre pays à l’abri de l’opprobre à laquelle de telles pratiques ne peuvent que l’exposer inéluctablement », conclut Sindika Dokolo
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