La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a publié mardi 18 juillet le calendrier de l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces de 11 onze provinces, pour la plupart, déchus par leurs assemblées provinciales.


 Néanmoins, cette décision du président de la CENI est dénoncée par l’opposition congolaise. En effet, outre le fait que Corneille Nangaa s’est permis de proclamer des élections pour des gouverneurs pas encore destitués, ou dont la destitution a été annulée par la Cour Constitutionnelle, pour le cas du Haut-Katanga; la légitimé des assemblées provinciales pose également problème.


Comme le fait remarquer Vital Kamerhe, président de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), les institutions en place sont « en sursis », conformément à l’accord signé le 31 décembre. « Quels gouverneurs on va élire, avec quels députés provinciaux? Ces députés provinciaux n’ont plus de légitimé.


A partir du moment où on a signé l’accord du 31 décembre 2016, nous avons dit que toutes les institutions sont dans ce qu’on appelle un sursis. Jusqu’à ce que l’on puisse élire d’autres députés qui vont installer les nouvelles institutions« , explique l’opposant congolais depuis Goma où il est en tournée. En en croire ses propos, toute élection de gouverneur de province serait une « distraction ». « On veut nous distraire avec des élections partielles, avec les mêmes députés provinciaux du PPRD. ça signifie quoi: que dans l’horizon proche, il n’y aura pas d’élections? » s’interroge-t-il.




« Pour être clair: l’UNC ne participera pas à cette distraction (…)Nous, nous attendons les vraies élections« , ajoute-t-il. Du côté de la CENI, aucune explication n’a été fournie au sujet de cette anomalie, notamment celle liée aux gouverneurs non déchus."
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