Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) appelle toutes les parties au conflit dans les territoires de Fizi et Uvira (province du Sud-Kivu) à respecter le caractère civil et humanitaire de l’asile dans tous les sites de réfugiés.

En raison des combats qui sévissent dans la zone de Mboko (Fizi), le personnel du HCR n’a pas pu accéder au camp de réfugiés de Lusenda (Fizi) depuis le 24 septembre 2017. Ce camp héberge près de 30.000 réfugiés burundais.

«Il est essentiel d’assurer un accès aux travailleurs et à l’assistance humanitaires. Nous appelons au respect du droit international humanitaire et à l’accès humanitaire sans entrave», a dit Ann Encontre, Représentante Régionale du HCR.

L’équipe du HCR sur le terrain a réussi à rester en contact avec les réfugiés dans le camp par plusieurs moyens de communication et à travers des partenaires.

Les réfugiés à Lusenda ont confirmé que la situation dans le camp demeure calme. Ils ont partagé leur inquiétude grandissante quant aux possibles effets collatéraux du conflit et aux stocks de vivres qui s’amenuisent.

Un nombre très réduit de partenaires humanitaires demeure à Lusenda pour assurer en particulier une aide médicale d’urgence. Cependant, la situation humanitaire dans le camp, y compris les besoins alimentaires et médicaux, devient de plus en plus préoccupante.

Les combats au Sud-Kivu vont également retarder la relocalisation de près de 2,500 réfugiés burundais regroupés dans des conditions précaires proche de la base MONUSCO à Kamanyola depuis le 15 septembre. Lors d’un affrontement avec les forces armées qui ont tiré dans la foule, 39 réfugiés étaient morts. A la requête des autorités nationales, le HCR envisageait de transférer ce groupe sur un autre site. A l’heure actuelle, les conditions de sécurité ne permettent pas la mise en œuvre de cette option.

Au total, la RDC abrite 43.769 réfugiés burundais, la plupart d’entre eux au Sud-Kivu.
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