‘’Je demande, donc, à Monsieur le Vice-ministre des Affaires Etrangères d’annuler tout simplement cette mesure’’. Telle est la réaction à chaud de l’Honorable Alain Lubamba wa Lubamba, en rapport avec la décision prise par le Vice-ministre des Affaires Etrangères portant invalidation des passeports semi-biométriques détenus par des congolais. Cette décision, de l’avis de l’élu de la circonscription électorale de Kabinda, dans la Province de la Lomami, et Vice-président de la Commission chargée des Relations Extérieures de l’Assemblée Nationale, est lourde de conséquences. Primo, énumère-t-il, tous les détenteurs de ce document auront difficile à circuler à travers le monde, juste, après l’expiration du délai butoir. Secundo, étant donné la faible capacité d’émission des passeports par le Ministère des Affaires Etrangères, la forte demande provoquera les attroupements ou les rassemblements des masses au Ministère des Affaires Etrangères, un environnement où la République a des institutions stratégiques et, d’autre part, des désordres et des tentatives de corruption au Ministère pour l’obtention en urgence du nouveau passeport. Tertio, et l’énumération n’est pas exhaustive, les congolais de la diaspora qui ont le projet de faire un court séjour au pays, verront leur retour bloqué parce que le Ministère des Affaires Etrangères ne sera pas capable de livrer les passeports dans un délai de 3 à 4 jours. Ci-après, l’intégralité de sa réaction.

REACTION DE L’HONORABLE ALAIN LUBAMBA WA LUBAMBA AU SUJET DE L’INVALIDATION DES PASSEPORTS SEMI-BIOMETRIQUES

L’invalidation des passeports semi-biométriques est une décision lourde de conséquences.

Les congolais détenteurs des passeports semi-biométriques auront difficiles à circuler à travers le monde.
– celui qui a un projet de voyage ne peut plus solliciter le visa auprès de certaines chancelleries par le fait que le document principal de voyage n’a plus qu’une durée de vie de 1 mois.

– celui qui a déjà son visa et prêt à voyager ne peut pas entrer dans les pays qui exigent un passeport d’une validité d’au moins 6 mois ou 3 mois.

– celui qui a déjà un visa de plusieurs mois ou années dans son passeport verra son visa tombé caduque. Il devra mobiliser de nouveau les moyens financiers, temporels et psychologiques pour solliciter un nouveau visa.

La capacité d’émission des passeports par le Ministère des Affaires Etrangères étant de 1000 documents par mois, la forte demande que va provoquer cette décision chaotique engendrera, d’une part, en cette période politiquement et socialement tendue, les attroupements ou les rassemblements des masses au Ministère des Affaires Etrangères, un environnement où la République a des institutions stratégiques et, d’autre part, des désordres et des tentatives de corruption au Ministère pour l’obtention en urgence du nouveau passeport.
Nos 85 missions diplomatiques dans le monde, déjà en difficulté pour servir nos sœurs et frères congolais de la diaspora à cause de la faiblesse liée à la capacité opérationnelle du Ministères des Affaires Etrangères et Coopération Internationale avec des retards d’octroi des passeports qui remontent à 6 mois ou plus, auront du mal à gérer nos communautés. Ici, il est important de noter que ce retard devenu chronique a déjà créé plusieurs dégâts sur les plans professionnels et de l’état-civil dans la vie de certains congolais de l’étranger.
Les congolais de la diaspora qui ont le projet de faire un court séjour au pays verront leur retour bloqué parce que le Ministère des Affaires Étrangères ne sera pas capable de livrer les passeports dans un délai de 3 à 4 jours. Face aux conséquences du retrait des passeports aux postes frontaliers du pays, la Direction Générale de Migration, DGM, sera envahie et par la suite, obligée de capituler ce qui généra l’image de notre République.
En conclusion, le besoin d’uniformisation du document de voyage surtout que les congolais adultes ont déjà leurs cartes d’électeurs, et qu’en plus, la CENI va dans les prochains jours commencer l’enrôlement des congolais de l’étranger qui tiennent tous à participer à la prochaine élection présidentielle ne peut justifier le désordre que le communiqué du Vice-ministre des Affaires Etrangères va créer à moins de vouloir apporter de l’eau au moulin de certaines personnes sur le terrain politique.

Je demande, donc, à Monsieur le Vice-ministre d’annuler tout simplement cette mesure.

Hon. Alain LUBAMBA wa LUBAMBA

Député National et Vice-président de la Commission chargée des Relations Extérieures
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