Trois projets de loi, traités en procédure d’urgence, ont été adoptés hier à l’Assemblée nationale et envoyés au Sénat pour seconde lecture.

Le premier projet de loi a porté ratification de l’Accord de crédit n°6018-ZR du 13 juin 2017, conclu entre la RDC et la Banque mondiale au titre du projet d’Accès et d’amélioration des services électriques « PAASE ».
Le deuxième projet de loi a concerné la ratification de l’Accord de prêt n°6034-ZR du 13 juin conclu entre la RDC et la BM, au titre de financement additionnel du Projet de développement urbain « PDU »
Enfin, le troisième projet de loi a porté sur la ratification de l’Accord de prêt n°210015003696 du 10 mars, conclu entre la RDC et la Banque Africaine de développement au titre du Projet d’Appui à la gouvernance et à l’amélioration du secteur électrique (PAGASE).
Dans sa réplique aux préoccupations des députés nationaux, le vice-ministre des Finances, Jean-François Mukuna qui a présenté ces projets de loi, a indiqué que les critères de sélection de ces projets s’alignent aux priorités arrêtées par le Gouvernement dans le cadre de son programme d’actions. Aux dires de Jean-François Mukuna, le Gouvernement et les bailleurs de fonds ont convenu de la répartition géographique des projets lors de la validité de la stratégie pays de chaque bailleur. Stratégie destinée à écarter tout le chevauchement ou superposition des interventions dans des zones déterminées.
Réagissant à une question sur la hauteur de l’endettement public du pays, le numéro 2 des Finances nationales a fait savoir que le taux d’endettement est de 15,88% du PIB, contre un seuil fixé en moyenne pour les pays à faible revenu à 36% du PIB.
S’agissant du projet d’entrepreneuriat des jeunes dans l’agriculture et l’agrobusiness, Jean-François Mukuna a souligné que le territoire national figure parmi les zones d’intervention ciblées par ce projet. Ce, en commençant par la ville de Kinshasa, les provinces de la Tshopo et du Sud Kivu. Ce projet pourrait, par la suite, s’étendre progressivement sur les autres provinces, a-t-il soutenu.
Enfin, les jeunes intéressés par ces projets doivent remplir certaines. Ils doivent avoir la nationalité congolaise, être détenteurs d’un diplôme d’enseignement supérieur et avoir au maximum 35 ans et porteur d’une carte de chômeur.
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