Le Parlement congolais se dirige tout droit vers l’adoption complète de la réforme de la loi électorale, indispensable, à l’organisation des élections en décembre 2018. Les obstacles auxquels la Majorité présidentielle faisait face à l’assemble nationale ont été surmontés, « de force », selon l’opposition, qui a quitté la salle, dans l’après midi. Le texte a été transmis au Sénat pour une seconde lecture.

Pari gagné pour la Majorité présidentielle. Malgré la résistance de l’opposition et les multiples appels pour enlever du projet de loi les dispositions controversées, moyennant quelques amendements, la MP a réussi à faire passer l’essentiel de ce qu’elle cherchait. À savoir, la « machine à voter », qui reste maintenue, la caution pour la députation nationale, fixée à 1000 dollars. Tandis que, le seuil de représentativité passe, elle, de 3% et à 1%.

C’était la grande crainte de « petits » partis, celle de se voir imposer un seuil, synonyme de leur disparition. En concédant de revoir à la baisse ce seuil, la MP a réussi à conserver sa solidarité. Ainsi, sur les 287 élus présents dans l’hémicycle, 284 ont voté pour, 2 contre, et un seul, s’est abstenu. Le texte a été envoyé à la chambre haute du Parlement. Il devrait être promulgué le 15 décembre par le chef de l’État.


Par CAS-INFO
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