*Les choses sont prises au sérieux. Désormais, l’année prochaine, quelles que soient les conditions, les élections auront lieu en RD. Congo. D’où, les états-majors des partis sont en ébullition. Au MSC, Laurent Batumona ne déroge pas à cette règle. Visionnaire et calculateur, il est passé aux actes.

Lors de l’installation des Comités de Cellules, il a appelé la jeunesse à se mobiliser, à se prendre en charge pour la marche pacifique du 19 décembre 2017. ‘‘Nous installons six Comités de Cellules à Kisenso dans la durée pour notre Mouvement de Solidarité pour le Changement dans notre pays’’, a dit le Député national, Laurent Batumona, Président du Mouvement de Solidarité pour le Changement (MSC), membre du Comité des Sages du Rassop et président du Front du peuple. Comme cette forte détermination allait de soi, il a pris son arme, ‘‘la Vérité’’, pour dissiper les doutes et les craintes sur le cap suivi par son Parti, le MSC, aux cotés du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement. Devant une foule immense de Kisenso, il a abordé les questions d’actualité. Il s’agit du calendrier électoral, de la loi électorale, du rapport de Human Rights Watch (HRW) sur le recrutement des mercenaires du M23 et de la mégestion de la CENI décriée par l’UE. En toile de fond, il s’est attardé sur la mobilisation tous azimuts à la marche pacifique que le Rassop projette pour le 19 décembre 2017. Sur le rapport de HRW, il préfère que cet organisme publie le rapport pour que le peuple se fasse une idée claire de nos dirigeants. Il a demandé, enfin, la démission de l’équipe de la CENI caractérisée par la mégestion.

C’est à l’occasion de l’installation de six comités de Cellules de son Parti dans la commune de Kisenso, le dimanche 10 décembre 2017, qu’il est monté à la tribune devant des milliers de membres du Parti, sympathisants et curieux qui se sont approchés pour écouter un autre son de cloche sur l’actualité politique de la RDC. Le Président du MSC a palpé du doigt les réalités du travail d’implantation du Parti qui est fait sur terrain avec détermination par le Sga Jules Mukumbi et les interfédéraux. La démonstration a été faite au grand jour avec l’installation des six comités de Cellules dans la Commune de Kisenso.

Le Président du MSC reconnaît que «les résultats de notre lutte ne sont pas loin de nous». Laurent Batumona a invité les jeunes et l’ensemble de la population à ne pas céder au doute, plutôt à «redresser la tête et dégager les épaules».

«Il faut combattre la peur sans relâche par des manifestations pacifiques plus claire comme celle du 19 décembre prochain», a-t-il indiqué, avant de décortiquer les raisons. Selon lui, l’objectif «central» en 2017: «Le départ de Joseph Kabila comme Président de la République». En seconde lieu, c’est le rejet du calendrier électoral de la CENI, la loi électorale, la machine à voter».

L’orateur a convié la population congolaise à agir dès à présent. “Le peuple ne doit pas seulement se mettre debout. Il doit plutôt marcher maintenant et non après décembre 2017 “, dit-il.
S’agissant du départ de Joseph Kabila, il fait savoir à ses militants que son mandat est largement dépassé. Toutes les manœuvres, explique-t-il, n’ont pas une autre raison que de vouloir retarder les élections. C’est ici qu’il a appelé à la vigilance de la population et de la jeunesse en particulier. Il est parti par des simples exemples pour démontrer la militarisation de la ville lors de la marche que le Rassop organise. ‘’Il faut vous prendre en charge, quitter le camp de la peur sinon votre liberté et indépendance seront confisquées. Nous rejetons le calendrier de la CENI publié le 5 novembre 2017 parce qu’il n’est pas consensuel conformément à la loi et il est entaché d’irrégularités contre la loi lorsqu’il introduit unilatéralement la machine à voter. Même la loi électorale qui a été débattue au parlement a été falsifiée. La tricherie est là, il faut que vous, peuple, puissiez barrer la route à la dictature qui s’installe et qu’on veut chaque fois tailler la loi en fonction d’une personne’’.

Réagissant par rapport au dernier rapport publié par l’ONG Human Rights Watch au sujet du prétendu recrutement des éléments M23 par le régime de Kinshasa, pour mater la population pendant les manifestations de 2016, le Président en appelle à la sagesse de cet organisme de publier ce rapport pour couper court à toutes les contradictions. Des voix s’élèvent au sein de l’opposition pour demander la démission, au motif que le Président de la CENI et son équipe mettent tout en œuvre pour que le président Joseph Kabila, dont le mandat a expiré en décembre 2016, s’accorde un nouveau quinquennat sans élections…, a soutenu Laurent Batumona.

Peter Tshibangu

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