Le premier lot de machines à voterest arrivé à Kinshasa hier mardi 9 janvier, en provenance de la Corée du Sud. Commandés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), les huit kits réceptionnés vont être mobilisés aussi bien pour ’’la sensibilisation’’que pour ’’l’éducation civique et électorale de la population congolaise’’, précise un communiqué de presse émanant de cette institution citoyenne. Annoncées le 31 décembre dernier par le président de la CENI, lors d’un échange avec les patrons de presse à Kinshasa, les huit machines à voter ont été acheminées dans la capitale depuis Séoul par une équipe d’experts de la Centrale électorale, sous la conduite de Jean-Pierre Kalamba Mulumba N’galula, rapporteur de la Commission. Interrogé par l’Agence France Presse (AFP), le président de la CENI, Corneille Nangaa Yobeluo, s’est appesanti sur les avantages des matériels commandés. Il a notamment indiqué qu’une machine couvrirait, à elle seule, le vote de "600 à 700 électeurs", au moment où la Centrale électorale affirme avoir déjà recensé 43 millions d’électeurs, avant même la fin de l’opération. ’’Ce qui exige au moins 60.000 machines, à répartir dans tous les bureaux de vote de la RDC’’, fait remarquer un proche du bureau de la Commission électorale. ’’LA VOIE DES ELECTIONS EST IRREVERSIBLE’’ Selon le député Pierre Ngandu, élu de Tshilenge, dans le Kasaï Oriental, il faudra encore attendre la fin de l’enrôlement pour déterminer l’effectif réel des électeurs sur toute l’étendue du territoire national.’’Prévue d’ici le 31 janvier prochain, la fin de l’enregistrement des électeurs concernera certains territoires des provinces du Kasaï Central, du Kasaï et de la Lomami qui ont connu un retard, à la suite des troubles causés par la milice Kamuina Nsapu’’, commente le député Pierre Ngandu. Face à la presse locale, Jean-Pierre Kalamba a martelé que ’’le chemin des élections est irréversible’’.Il a, dès lors, invité la population en âge de voter àse préparer aux élections dans les mois à venir. D’après le rapporteur de la Centrale électorale, ’’le premier lot de machines à voter tient compte de toutes les préoccupations soulevées précédemment par les différentes parties prenantes au processus électoral dans la phase expérimentale de cet important outil de vote’’. LES AVANTAGES DE LA MACHINE A VOTER Jean-Pierre Kalamba a profité de l’occasion pour confirmer, dans les prochains jours, ’’le début effectif d’une forte campagne de sensibilisation de proximité sur la machine à voter, tel qu’annoncé par le Président de la CENI’’. "L’objectif poursuivi est, selon lui, d’atteindre tous les coins et recoins de la République avec cette machine à voter qui offre plusieurs avantages". Aux dires de Jean-Pierre Kalamba, la machine à voter a notamment le mérite de favoriser ’’la réduction du temps de vote et de la période d’attente de l’annonce des résultats, la réduction de la fraude électorale, sinon sa suppression, de même que la réduction du coût global des élections, sans oublier que le comptage des voix est à la fois manuel et électronique’’.Bref, ’’la machine à voter servira à choisir le candidat et à imprimer le bulletin de vote que l’électeur introduira dans l’urne’’,précise un communiqué de la CENI. LA CENI REMPLIT SA PART DE CONTRAT Confrontée à plusieurs contraintes, la Centrale électorale tâche de travailler d’arrache-pied pour réaliser ses promesses : organiser les élections combinées (présidentielle, législatives nationales et provinciales) le 23 décembre 2018, comme publié dans le calendrier du 05 novembre 2017. "Engagée dans la course contre la montre, la CENI s’active à remplir sa part du contrat. Les deux chambres du Parlement ayant déjà adopté et la Loi électorale et la Loi des finances, que le président de la République a promulguées en décembre dernier", commente à ce propos un analyste politique.
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top