En marge du procès des militants du mouvement citoyen pro démocratie Lutte pour le changement (Lucha) qui s’est ouvert ce mardi 9 janvier 2018, le collectif des avocats de la défense conduit par Me Oscar Mukengeshayi a demandé au parquet de mettre aux arrêts le maire de la ville de Kananga, Jean Mwamba Kantu Ka Njila, pour a-t-il dit, des actes en violation des lois et règlements de la République. Me Oscar Mukengeshayi a motivé sa demande par le fait que Jean Mwamba n’a pas été nommé par ordonnance présidentielle conformément à la loi et donc agit en usurpateur d’un pouvoir illégal. « Les maires sont nommés par ordonnance du président de la République conformément à l’article 57 du décret – loi 081 du 2 juillet 1998 portant organisation territoriale et administrative de la RDC. Monsieur Mwamba Kantu Ka Njila n’est à la tête de la ville de Kananga qu’avec une note circulaire du vice premier ministre et ministre de l’intérieur en violation de la loi. Je demande au parquet de faire respecter les lois de la République « , a-t-il déclaré au cours de l’audience. Interrogé à ce sujet par ACTUALITE.CD, Me Mukengeshayi a révélé que ses clients, militants de la Lucha, l’ont mandaté et qu’une plainte pour séquestration, coups et blessures volontaires à charge du maire a été déposée au parquet général de Kananga. Les 11 militants de la Lucha dont l’un a été libéré ce mardi lors de l’ouverture du procès car « arrêté par erreur”, selon le parquet, ont été appréhendés par les forces de l’ordre le 29 décembre 2017 en plein sit-in dans les rues de Kananga. Ils ont affirmé avoir été roués des coups par le maire Mwamba dans son bureau. Le maire de Kananga a toujours refusé de se prononcer sur cette accusation.
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