A la " Convention des démocrates chrétiens " (CDC), on entend une nouvelle fois l’expression de la colère et du désappointement des militants, en rapport avec la répression de la dernière marche pacifique du " Comité laïc de coordination " (CLC) de l’Eglise catholique, le dimanche 21 janvier en cours. Le Comité directeur, organe de décision, sous la direction du Président national, le sénateur Florentin Mokonda Bonza, s’est réuni vendredi dernier. Il est en effet monté au créneau dans sa déclaration sur ces tristes événements qui ont, pour la deuxième fois, endeuillé la population congolaise en faisant mort d’hommes. Le Comité fustige cette spirale de violence contre les chrétiens. Comme elle l’avait fait lors de la marche pacifique du 31 décembre 2017, "… la CDC condamne avec énergie la répression sanglante perpétrée par les forces de sécurité contre les manifestants de la marche pacifique organisée par le CLC le dimanche 21 janvier en vue de réclamer l’application intégrale de l’Accord de la Saint-Sylvestre ". FIERE CHANDELLE On retient que, cette deuxième marche pacifique du CLC avait drainé du monde venant de plusieurs confessions religieuses, au-delà des seuls fidèles catholiques. Raison pour laquelle le parti leur tire à tous, en toute logique, une fière chandelle en ces termes : " La CDC salue la maturité politique ainsi que le courage de la population congolaise qui a bravé la peur en marchant pacifiquement, sous les gaz lacrymogènes et les crépitements des balles réelles larguées sur certains manifestants lesquels sont tombés pour la conquête de la liberté et de la dignité en tant que Peuple ". Il sied aussi de retenir que ce jour-là, on avait recensé des cas de bavures dans le chef des forces de l’ordre en dehors des lieux où se déroulaient les marches pacifiques du CDC. A ce sujet, le parti se montre encore plus intraitable : " La CDC condamne l’attaque odieuse par les hommes en uniforme de la maternité de l’Eglise Saint-Sacrément de Binza-Delvaux, à l’aide des gaz lacrymogènes, causant un accouchement prématuré avec le risque d’altérer la santé des nouveau-nés. Cet acte ignominieux constitue un crime contre l’humanité ". Tout ceci est en dehors de la loi. A cet effet, le parti cher à Florentin Mokonda Bonza rappelle, si besoin en est, ce qui peut être considéré à juste titre comme une lapalissade : " …le droit de manifester pacifiquement qui est reconnu par la Constitution du 18 Février 2006 laquelle consacre le régime d’information en lieu et place de celui d’autorisation ". LA RECONQUETE DE LA DEUXIEME INDEPENDANCE Cette interprétation coupe court à la polémique ambiante qui a cours dans la ville haute sur les manifestations publiques. Comme on le sait, le régime d’information prévoit d’informer tout simplement l’autorité attitrée de l’entité administrative pour encadrer la manifestation publique en question. Comme il fallait s’y attendre, la CDC n’a pas du tout oublié ce qui peut être considéré comme un devoir : "Réitérer son soutien au CLC ainsi qu’à l’Eglise catholique dans la noble lutte pour la sauvegarde de la démocratie". " La CDC présente, en outre, ses condoléances aux familles des victimes de la barbarie et en appelle à la vigilance tous azimuts des forces vives et du peuple congolais pour la reconquête de la seconde indépendance et de la maitrise de son destin".
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