
Ce dimanche
se tiendra une « marche pacifique » contre le prolongement au pouvoir du président Kabila.
Les autorités congolaises ont coupé l’internet « pour des raisons de sécurité d’État » avant la marche à l’appel des catholiques contre le prolongement du pouvoir du président Kabila, et les forces de sécurité se sont déployées dans Kinshasa, a constaté dimanche un journaliste de l’AFP.
Les SMS et le système de messagerie WhatsApp ont progressivement été suspendus samedi soir à quelques heures de cette « marche pacifique » interdite par les autorités. Le gouvernement a demandé aux opérateurs de téléphonie mobile « de suspendre jusqu’à nouvel ordre » SMS et internet « pour des raisons de sécurité d’État » dans un courrier daté de samedi.
Marche après la messe
A Kinshasa, les catholiques du « comité laïc de coordination » et Les protestants ont invité les fidèles à marcher, bibles, chapelets et crucifix à la main, après la messe de ce dimanche matin. Ils demandent au président Joseph Kabila de déclarer publiquement qu’il ne sera pas candidat à sa propre succession.
L’armée et la police se sont déployées massivement dans la nuit devant les paroisses de Kinshasa, la capitale aux quelque 10 millions d’habitants, a constaté un journaliste de l’AFP. Les forces de sécurité ont aussi installé des barrages dans plusieurs communes de la ville, comme Lingwala, selon ce journaliste. L’armée et la police contrôlent et fouillent les véhicules.