Les membres du Comité laïcs de coordination (CLC) vivent en totale clandestinité depuis les 28 décembre 2017. C’est ce qu’ils ont annoncé dans un reportage video publié par l’Agence France Presse (AFP) ce samedi 20 décembre.

“Depuis bien sûr que nous avons lancé la marche du 31 décembre, nous vivons dans des conditions particulières parce que nous vivons en totale clandestinité, c’est-à-dire qu’aucun de nous n’est rentré chez depuis le 28 décembre”, a déclaré Leonnie Kandolo, porte-parole du Comité Laïc de coordination.

Pour le CLC, a déclaré Thierry Nlandu, membre du collectif, un simple geste de bonne foi du président Kabila en proclamant publiquement qu’il ne sera pas candidat à sa propre succession après avoir achevé ses deux mandats constitutionnels aurait le mérite de calmer les choses au sein de l’opinion.

“Au président Kabila, nous demandons une chose simple, c’est juste un acte de bonne foi. Dire que voilà, je suis arrivé au terme de mes deux mandats, je ne serai pas candidat prochainement. Je crois qu’il doit simplement annoncer à ce peuple qu’il ne briguera pas un autre mandat en dehors des mandats fixés par la constitution”.

Le CLC a appelé à une nouvelle marche ce dimanche 21 décembre après celle du 31 décembre, réprimée brutalement par les forces de l’ordre.

“Nous marcherons dimanche 21 car nous n’avons besoin de l’autorisation de personne pour manifester pacifiquement et revendiquer nos droits et la démocratie en RDC”, à déclaré Leonnie Kandolo sur son compte Twitter après l’annonce de l’interdiction de ladite marche par l’Hôtel de Ville de Kinshasa.

Des informations faisant état d’un mandat d’amener à l’encontre des membres de ce collectif ont été diffusées sans pouvoir les démontrer de manière formelle.

Jacques Kini
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