Rentrée scolaire timide à Kinshasa après les fêtes de fin d’année. Les bleu et blanc ont été à peine visibles sur les principales artères de la capitale, et peu d’établissements ont fonctionné normalement, alors que le calendrier scolaire prévoyait la reprise des cours pour hier lundi 8 janvier 2018. L’appel de Thérèse Olenga, ministre provinciale de l’Enseignement primaire et secondaire demandant aux élèves de se présenter à l’école a été peu suivi.

La reprise des cours après les vacances de Noël et de fin d’année a été timide, hier lundi 8 janvier, dans la majorité des écoles de la ville de Kinshasa. Cette perturbation a été provoquée par une mauvaise compréhension du communiqué du Gouvernement sur l’observation de deux jours de deuil national, en mémoire des victimes de la pluie qui s’est abattue sur la capitale dans la nuit du mercredi au jeudi 4 janvier.
Cette catastrophe naturelle a provoqué la mort de quarante-quatre personnes selon le bilan officiel. Sans compter l’enfant qui est décédé lors de la flotte du dimanche 7 janvier dernier à Mont-Ngafula.

DES COURS D’ECOLES DESERTEES
Plusieurs élèves et parents de Kinshasa ont assimilé les deux jours de deuil national à des journées fériées. Dans les grandes écoles publiques et privées de la ville, notamment dans des établissements catholiques agréés, les cours ont été pratiquement vides. C’est le constat fait à Mgr Moke à Matonge, même si à Saint Raphaël, une poignée d’élèves a répondu présent.
Néanmoins, la minorité d’élèves venus pour les cours a été encadrée par les enseignants présents. C’est le cas de l’école Bakanja, à Immo Congo (ex 20 mai). « Aujourd’hui, les enfants ne sont pas arrivés à cause de la confusion au niveau de l’interprétation du communiqué annonçant deux jours de deuil national. Les élèves ont cru qu’il s’gissait d’ un jour ferié. Mais, quelques élèves sont arrivés. Ils sont en train de suivre les cours pour le moment », indique un directeur d’une école privée à Limete.
Beaucoup de parents d’élèves, eux-mêmes, n’ont pas bien compris le communiqué du deuil national. Depuis dimanche dans la nuit, certains parmi eux se demandaient si les journées de lundi et mardi seraient effectivement ouvrables.
Quelques heures plus tôt, la ministre provincial en charge de l’EPSP, Mme Thérèse Olenga avait appelé les parents à envoyer leurs enfants à l’école. Sans beaucoup de succès.
« La journée d’aujourd’hui n’est ni chômée ni fériée. Nous devrions observer l’aspect de deuil. Que les parents envoient les enfants à l’école. Comme aujourd’hui cela n’a pas été fait, que chaque parent amène son enfant à l’école demain », recommande la plupart des responsables des écoles rencontrés hier. Reste à savoir si le message sera capté par les parents pour cette journée de mardi 9 janvier, le deuxième et dernier jour du deuil national. Rachidi MABANDU
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