* Le retrait de l’ACO confirme l’existence des dissensions au sein de ce regroupement membre du Rassop/Limete Au lendemain du retrait de Dany Banza et son ACO, des réactions fusent de partout. Dans une tribune, un analyste politique voit dans les raisons avancées par l’élu de Likasi, la preuve que ça vole bas au sein de ce regroupement politique. En témoignent des dissensions sur fond de méfiances évoquées par le désormais ancien sociétaire du G7. D’où il n’en fallait pas plus pour que l’auteur de la tribune parie sur d’autres défections. Tribune. Comme inscrit dans son ADN, le groupe constitué autour de Moïse Katumbi a commencé sa dislocation. En effet, le mercredi 31 janvier 2018, l’opinion publique a appris, sans s’étonner d’ailleurs, que le parti politique, Avenir du Congo, "ACO" en sigle, de Dany Banza a quitté le groupe qui se veut le porte-étendard des manœuvres de la recolonisation de notre pays par les milieux de la haute finance belge. Le 31 janvier 2018 représente, certes, le jour de l’annonce du départ de l’ACO de cette coalition hétéroclite, mais, en fait, le pourrissement progresse de l’intérieur depuis bien longtemps. Comme dans la nature, bien souvent, la cause de la mort des institutions est liée aux circonstances de la naissance de celles-ci. Le G7 est né comme un groupe de déçus, voire de quelques aigris. Il s’agit d’une dissidence des anciens membres de la Majorité Présidentielle qui s’étaient, d’eux-mêmes, convaincus d’avoir respectivement épuisé leurs potentiels politiques. Et parce qu’il fallait trouver un prétexte pour trahir leurs camarades, les comparses mettront en avant quelques slogan du genre "non à la modification de la Constitution, non au 3ème mandat". Aujourd’hui que ni l’un ni l’autre n’ont eu lieu et que le spectre de la vérité des urnes s’annonce, les masques tombent. En effet, autant Moïse Katumbi, Olivier Kamitatu que Pierre Lumbi, ayant senti venir la fin de leur carrière politique autour de Joseph Kabila, se sont convaincus de la nécessité pour eux de relancer leur vie politique par un coup sensationnel. Moïse Katumbi ne trouvera pas mieux à faire que d’annoncer sa volonté d’en découdre avec l’homme qui l’avait aidé à quitter l’exil pour se relancer dans les affaires au pays et, par la même occasion, lui avait permis d’entamer sa carrière politique. Chacun se rappellera l’épisode de "3 penalties". D’autres politiciens, vivant la même période psychologique d’incertitude existentielle, avaient vu dans l’esclandre de Moïse, l’occasion d’amorcer, eux aussi, une nouvelle vie politique qu’ils espéraient ascendante. C’est ainsi que José Endundu, Olivier Kamitatu, Pierre Lumbi, Mwando Nsimba, Christophe Lutundula et Kyungu Wa Kumwanza considéreront l’ouverture offerte par Moïse Katumbi comme une occasion de renaissance. Obnubilés par l’ambition de se donner coûte que coûte un nouveau départ, happée par les services de renseignements belges à la recherche d’une opposition susceptible d’affaiblir le pouvoir souverainiste de Joseph Kabila, la bande, qui se regroupera sous l’identité de "G7",ne se posera pas la question d’un quelconque autre objectif politique que celui de travailler, avec les Belges, au départ du Président Joseph Kabila. Les questions de convictions, du mode d’organisation du pays, celles des valeurs à instaurer dans la République, de la place de la RDC dans la mondialisation, du projet de développement, n’effleureront point les esprits de nouveaux associés. Très rapidement, le G7 apparaîtra aux esprits perspicaces et aux analystes politiques avertis comme un simple instrument conçu par des officines belges, pour organiser, autour de la personne de Moïse Katumbi, la reprise en main la République Démocratique du Congo et y installer un système politique voué à l’exploitation tous azimuts, du pays et de la population, par les milieux de la haute finance belge liés au réseau "Soros". Pouvait-t-on imaginer que la soif du pouvoir de ceux qui avaient suivi précipitamment Moïse Katumbi sans connaître les tenants et aboutissants réels du projet concocté par lui et ses amis occidentaux, allait définitivement aveugler nos compatriotes embarqués dans cette aventure ? C’était mal connaître les Congolais. Voilà que, découvrant le vrai projet de la sous-traitance de la politique étrangère belge vis-à-vis du Congo, dans lequel est embarqué Moïse Katumbi, ses acolytes commencent à se poser la question du sens et de leur réel rôle dans cette trahison. Aucune valeur positive ou susceptible d’aider à l’avancement de la République Démocratique du Congo ou des Congolais ne cimente les compatriotes qui se rencontrent sous le label "G7". Jusqu’à ce jour, autant le G7 lui-même que le RASSOP/Limete, dont il est l’extension, ne sont autre chose que des appareils mis entre les mains de Moïse Katumbi dans le but de saucissonner notre pays et mieux offrir les morceaux aux différents groupes financiers, dont le "réseau Soros". Le départ de l’ACO de Danny BANZA n’est nullement une surprise. Nous savons d’ailleurs que d’autres, partis et personnalités, prenant conscience, suivront le même chemin. Il n’y a pas de doute que tous les Congolais, dignes de ce nom, qui seraient entrés, dans un moment de faiblesse, par dépit, déception ou impatience, dans cette triste aventure, l’abandonneront au fur et à mesure qu’ils prendront conscience de l’absurdité du complot. Par le passé, des compatriotes, provisoirement tombés dans l’égarement, avaient montré le niveau d’attachement qu’ils ont pour l’indépendance et la souveraineté du pays de Patrice-Emery Lumumba en reprenant le chemin de la dignité. Seuls ceux qui, liés par des liens particuliers avec des nations étrangères, peuvent demeurer longtemps dans des complots visant la dislocation, voire la disparition de ce pays, pour lequel nous avons tous tant donné. Que les "vrais Congolais", encore enfermés dans cette malheureuse aventure, sachent que comme le père de la parabole biblique, la nation congolaise accueillera, dans la joie, les enfants prodigues qui accepteront de se repentir et de revenir au sein de la famille. A qui le prochain tour ? Des noms se murmurent déjà.
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