Il aurait fallu attendre un plus de temps pour que la Belgique puisse sortir de son silence, après une série d’annonces de nouvelles mesures diplomatiques prises par les autorités congolaises vis à vis de son ancienne colonie. Par le biais de son vice-premier ministre chargé des affaires étrangères, Didier Reynders, le royaume de Belgique veut « travailler avec l’ensemble des partenaires européens » pour remédier à tout ce problème.

« Nous travaillons sur cette sortie de crise avec l’ensemble des partenaires européens et internationaux, en espérant que l’on puisse réellement trouver une solution à cette situation au Congo. On sait que chaque fois qu’il y a une crise politique importante au Congo, cela complique les relations bilatérales avec la Belgique« , a réagit Didier Reynders ce mardi 6 janvier à la Rtbf.

Les mesures prises par les autorités congolaises ont, par la suite, été vues comme une sorte de bras de fer par la Belgique. Depuis lors, les relations entre ces deux pays ne sont plus au beau fixe. « Nos relations sont évidemment compliquées parce qu’il y a une crise depuis 2016 au Congo. Normalement des élections auraient dû avoir lieu, en vertu de la Constitution, à la fin de 2016. La situation est compliquée, elle l’est d’ailleurs aussi pour une partie de la population sur le plan humanitaire. Elle l’est aussi sur le plan sécuritaire: il y a des incidents de sécurité dans plusieurs régions du pays », a t-il renchérit.

Après la cessation des activités par la Maison Schengen à Kinshasa, le consulat général de la Belgique à Lubumbashi, deuxième ville congolaise, a annoncé ce mardi sa fermeture pour une durée indéterminée.

Par Grevisse Tekilazaya
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