Le centre de coordination des élections de la Majorité présidentielle (CCE-MP) a, au cours d’une conférence de presse animée hier mardi 27 mars, démenti l’existence d’un document qui circule sur les réseaux sociaux sur la tricherie électorale.

Le premier coordinateur adjoint de cette structure est formel. « Le pamphlet incendiaire, dont la paternité nous est attribuée en tant que structure, n’est qu’un produit impropre à la consommation issu de l’industrie où se prépare moult articles destinés à empêcher le vote du 23 décembre prochain et déstabiliser les institutions nationales ». A en croire Gilbert Muhika, le but poursuivi est de permettre l’accession au pouvoir, des commanditaires, par des moyens autres que ceux déterminés constitutionnellement.
Selon lui, cette plaisanterie concoctée dans le laboratoire de ces ennemis du Congo est une preuve supplémentaire, qui démontre que ceux qui crient « élections » n’ont aucune envie de voir cela se réaliser. Et d’ajouter, certains compatriotes qui jouent à fond la carte de vote sanction, semblent ne pas se préoccuper de la préparation des élections et passe le plus clair de leur temps à la conspiration pour contester les résultats des urnes au soir de la proclamation des résultats.
Cet organique technique de la plate-forme au pouvoir se dit n’est pas être concerné par cette diversion, souligne le premier coordinateur adjoint. A entendre Gilbert Muhika, c’est depuis le 9 janvier 2017 que le cap était mis vers les élections. « La mission nous est confiée par l’autorité morale de la majorité au pouvoir, consiste à accompagner techniquement les partis politiques, les personnalités politiques et les associations affiliées à la MP à la victoire aux prochaines élections à tous les niveaux, partant de la présidentielle jusqu’aux locales en passant par les législatives, provinciales, urbaines et municipales », a-t-il martelé. « Notre laboratoire travaille très sérieusement à l’élaboration des stratégies citoyennes qui nous évitent des procédures devant les juridictions de l’ordre judiciaire pour être déclaré vainqueur », a-t-il soutenu.

RAPPEL DES FAITS
Le document polémiqué sur les réseaux sociaux fait état d’une liste reprenant les noms des personnalités politiques, toutes tendances confondues, qu’auraient recommandé la Centrale électorale de la MP à la CENI en vue de figurer dans le serveur de la CENI bien avant le traitement des dossiers de candidatures à la députation nationale, explique ce responsable du CCE/MP. Ce document comprend trois parties, à savoir la composition de la commission mixte CCE-CENI-Présidence de la République ; le délai donné aux candidats pour le dépôt des renseignements exigés puis la liste proprement dite.
Et de poursuivre, « les 170 noms des personnalités, toutes tendances politiques confondues, que la centrale électorale de la MP aurait transmis à la CENI pour scannage dans le serveur central avant traitement des dossiers de candidatures à la députation nationale, ne relève que de la pure provocation de la part de ses acteurs. En effet, pour maquiller leur coup, les arnaqueurs ont eu recours au papier en tête ou officiel de la centrale électorale pour donner l’impression que leur document est authentique. Malheureusement, ils ont fait preuve de plus de crétinerie dans l’imitation, a-t-il fait remarquer.
Par ailleurs, les innombrables incohérences soulevées sont la preuve que le centre est l’objet d’un coup bas monté par des personnes ne cherchant qu’à nuire à la structure.
Mathy MUSAU
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