Ce cadre du G7 et du Rassemblement est convaincu que les manifestations de ce dimanche 25 février 2018 à Kinshasa et dans d’autres villes du pays ont confirmé encore une fois de plus que, les congolais en ont marre du régime en place et, ils sont déterminés à s’en débarrasser. Contacté par Alternance. CD, Christophe Lutundula Apala estime qu’il n’y a que la police et l’armée qui maintiennent encore Joseph Kabila à la tête du pays.

Jusqu’où ira le pouvoir congolais dans la répression des manifestations pacifiques? C’est la question qui mérite d’être posée, après la répression violente des paisibles manifestants de dimanche, laquelle a fait trois morts et plusieurs blessés, selon le Comité Laïc de Coordination(CLC). Ce cadre du Rassemblement condamne fermement ces violences perpétrées par des hommes en uniforme à la gâchette facile. « Les marches d’aujourd’hui dans la capitale, à Kisangani, Lubumbashi, Mbandaka et dans d’autres villes du pays ont apporté une fois de plus la preuve que le peuple congolais ne veut plus de Joseph Kabila, d’une part, et de l’autre, son pouvoir ne tient plus que grâce au soutien de l’armée et de la police », a-t-il réagit.

En effet, à la veille de manifestations, plusieurs organisations et associations avaient appelé les autorités congolaises à bannir le recours à la force. C’est le cas des intellectuels d’Afrique et d’autres continents qui ont publié le week-end dernier, une tribune à travers laquelle ils ont condamné fermement la traque des membres du CLC et la répression sanglante des manifestations qu’ils ont organisées à décembre et en janvier derniers.

De son côté, l’ONU avait appelé le gouvernement à la retenu. Mais sur le terrain, la réaction de ce dernier a été tout autre car, pour la troisième consécutive à l’espace de deux mois, des vies humaines ont été fauchées. Pour Christophe Lutundula, cela prouve que le régime s’obstine dans sa détermination de se maintenir en place malgré l’opposition de la population. « C’est donc dans un régime dictatorial que les congolais vivent désormais », conclut l’élu de Katako-Kombe.

Il faut rappeler que le G7 a été reçu le samedi dernier par le Président de la CENI dans le cadre des échanges pour le renforcement de la confiance entre la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et les partis politiques. De cette rencontre, rien n’a filtré étant donné que les deux parties n’ont fait aucune déclaration à la presse. Toutefois, on peut supputer que cette plateforme qui soutient la candidature de Moise Katumbi à la prochaine présidentielle n’est pas favorable à l’usage de la machine à voter à l’instar des autres partis et regroupements de l’opposition. Mais, aucun de ses responsables n’a voulu répondre à nos interrogations sur le contenu de leurs échanges avec Corneille Nanga.

Alternance
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