La France est très attentive à la situation politique en RDC, et réitère son appel à la tenue effective des élections conformément au calendrier électoral publié le 5 novembre 2017, dans le respect de la constitution congolaise et de l’esprit de consensus qui avait prévalu lors de la signature de l’accord politique du 31 décembre 2016. Tel est l’essentiel de la communication du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de la République française lors de la conférence qu’il a animé la semaine dernière, au cours duquel il a également épinglé la question sécuritaire en RDC.

Abordant la situation des droits de l’homme en RDC, la France, fait savoir Jean-Yves le Drian, a exprimé à plusieurs reprises sa préoccupation dans ce domaine, en condamnant les violences commises par les forces de sécurité. Avant d’appeler les autorités congolaises à faire toute la lumière sur ces violences et à faire un usage proportionné de la force dans le cadre du maintien de l’ordre.
Le chef de la diplomatie française a indiqué que la coopération sur la sécurité et la défense conduite par la France en RDC a connu une diminution ces dernières années. Ce, au regard de l’évolution de la situation intérieure. Pour Jean-Yves le Drian, cette coopération a été réorientée vers l’aide à la formation des cadres de l’armée congolaise, en dehors de toute activité opérationnelle.
Concernant la sécurité intérieure, le ministre français des affaires étrangères a souligné qu’aucun coopérant français n’intervient dans des activités liées, de près ou de loin, au maintien de l’ordre. Selon lui, la France exerce un contrôle rigoureux sur les exportations d’armement. Les autorisations de licence sont délivrées sous la responsabilité du Premier ministre après avis de la Commission interministérielle pour l’étude des exportations de matériels de guerre (CIEEMG), a-t-il poursuivi. La délivrance des autorisations se fait dans le strict respect des obligations internationales de la France, a mentionné ce diplomate.
S’agissant de la RDC, fait-il savoir, la France applique les mesures restrictives sur le commerce des armes définies par le Conseil de sécurité des Nations unies et l’Union européenne. Pour toutes les exportations de matériels de guerre qui n’entreraient pas dans le champ de ces mesures, la France adopte une approche restrictive, en tenant compte des critères définis par la position commune de l’UE et les dispositions du traité sur le commerce des armes, a martelé Jean-Yves le Drian.
Le diplomate français revèle, par ailleurs, que son pays n’a pas autorisé depuis novembre 2016 l’exportation de matériel de guerre, létal ou non létal, à destination de la RDC, a-t-il conclu. Mathy MUSAU
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