L'ancien ministre de l’Intérieur Emmanuel Ramazani Shadary, désormais au secrétariat permanent du parti au pouvoir, a porté certaines réformes controversées. L'hypothèse d'une candidature reste encore fragilisée.


« Monsieur coup sur coup ». C’est ainsi qu’il se fait appeler au sein de sa famille politique. Son récent passage au ministère de l’Intérieur, marqué entre autres par la répression sanglante des manifestations anti-Kabila, lui a valu des sanctions de l’Union européenne fin mai 2017.

Ce qui ne l’a pas empêché de porter, envers et contre tout, la dernière réforme électorale en RD Congo. Jugée favorable au camp de Kabila, celle-ci autorise notamment, à travers ses mesures d’application, le recours aux très controversées machines à voter.

Une investiture incertaine
Député de Kabambare (Est), Ramazani Shadary a désormais la charge de conduire la formation présidentielle aux élections – si élections il y a –, le 23 décembre. Et si l’hypothèse de son investiture comme candidat de la coalition au pouvoir commence à émerger au PPRD, elle reste fragilisée par celle, beaucoup plus probable, d’un autre ressortissant du Maniema, l’ancien Premier ministre Matata Ponyo Mapon.

jeuneafrique
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