Les réserves émises par l’ambassade de la Corée du Sud en République démocratique du Congo ne décourage pas la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) dans sa détermination à organiser, fin décembre prochain, les élections présidentielle, législatives nationales et provinciales, à l’aide de la machine à voter.

Pour Jean-Pierre Kalamba, rapporteur de la Ceni, le contrat que son institution a signé avec Miru Systems, n’engage pas l’Etat coréen. "Nous avons signé un engagement ferme qui n’a plus besoin de coaching ou d’accompagnement parce que nous avons trouvé que cette entreprise a fourni à l’Etat coréen des machines pour l’élection avec 40 millions d’électeurs. A ce jour, Miru Systems ne nous a pas saisis d’une inquiétude quelconque. Cette entreprise nous a envoyé le premier lot de 200 machines. C’est ce que nous considérons. Ce qui circule et les autres déclarations ne nous concerne pas. Et cela ne nous inquiète pas parce que c’est l’entreprise commerciale Miru Systems qui traite avec la CENI", a-t-il affirmé sur radio Okapi.
Selon lui, ce qui intéresse la CENI, c’est l’offre technologique de cette entreprise Sud-coréenne. "Les 200 machines qui sont arrivées, nous les avons testées et elles répondent à ce que nous voulons pour l’intérêt des Congolais. A ce stade, ce qui compte le plus pour les Congolais, c’est la publication des listes électorales par circonscription. Ce qui va nous conduire à la loi de répartition. Deuxièmement, s’impliquer dans la sensibilisation avec des machines qui se trouvent déjà à l’intérieur de notre pays. Ce qui se fait sur le plan diplomatique et politique n’a rien à avoir avec la technologie", estime le rapporteur de la CENI.
Ces précisions du porte-parole de la Centrale électorale viennent mettre un terme à la polémique à rebondissement sur la machine à voter. Surtout que la mise au point de l’ambassade de Corée du sud ne remet en pas en cause les avantages de la machine à voter présentés par la Ceni. L’Etat coréen veut juste à travers cette correspondance adressée à Jeune Afrique, à la suite de son article sur les dessous du contrat entre la Commission nationale électorale indépendante (Ceni) et le sud-coréen Miru Systems pour les "machines à voter", se détacher du fabricant Miru Systems, en cas d’éventuels dérapages dus à cet outil à voter, susceptibles de perturber le processus électoral en cours en RDC.
Dans sa position officielle, l’Etat Sud- coréen se désolidarise de Miru Systems, le fabricant sud-coréen des fameuses "machines à voter", qui doivent être utilisées lors des prochaines élections congolaises. Selon Jeune Afrique qui livre cette info, " le gouvernement coréen a dûment expliqué au fabricant (…) les risques potentiels en cas d’exportations de ces machines (…) Plus particulièrement, exporter ses machines au Congo pourrait donner au gouvernement congolais un prétexte pour obtenir des résultats indésirables liés aux élections, notamment un retard additionnel à leur tenue. "
Par la même correspondance, poursuit la source, l’ambassade a informé, par ailleurs, que l’Association mondiale des organes de gestion des élections (A-WEB), une organisation sud-coréenne qui fournissait un soutien technique à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) congolaise, " a rompu ses liens avec le Congo, suivant la position du gouvernement coréen " en décembre 2017.
De son coté, la Ceni continue de faire confiance à la machine à voter et déclare haut et fort que le fabricant sud-coréen des machines à voter ne l’a pas saisi jusqu’à ce jour sur des problèmes que poserait l’utilisation de ces machines. MOLINA
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