* Pour mieux préparer les élections, le leader de l’UDPS lance la campagne « 1 dollar par combattant ».

Il a fait un carton plein hier à la Place Ste Thérèse de N’Djili à Kinshasa, prise d’assaut, de toutes parts, par des foules bigarrées venues assister à son meeting populaire. Lui, c’est Félix-Antoine Tshilombo Tshisekedi (Fatshi), fils de son père, le charismatique Tshisekedi wa Mulumba, qui venait d’être élu il y a peu Président national et candidat Président de la République de l’UDPS. Pour son premier test de popularité en tant que nouveau Président national, c’est un coup de maître qu’il a réussi. Indiscutablement.

Ce meeting populaire à Ste Thérèse peut être considéré comme une véritable mise à l’épreuve de feu, après moult manifestations publiques pacifiques interdites par les autorités. Pour Fatshi, ce meeting autorisé n’est pas un cadeau du Pouvoir. Loin s’en faut ! Mais bien la conséquence des pressions des populations vis-à-vis du Gouvernement.
En ce qui concerne les élections que l’UDPS affirme attendre de pied ferme, il n’est pas question de l’utilisation quelconque de la machine à voter qu’il dénomme " machine à tricher", sous les applaudissements frénétiques de l’assistance en communion sur tous sujets abordés par le Président national de l’UDPS. Toujours au chapitre des élections, le leader de l’UDPS a appelle à la mise en œuvre de l’Accord de la Saint-Sylvestre dans son volet décrispation qui sonnera la libération des prisonniers politiques comme Jean-Claude Muyambo, Eugène Diomi Ndongala, Franck Diongo, etc. ainsi que des exilés politiques comme Moïse Katumbi Chapwe et Antipas Mbussa Nyamwisi.
Fatshi voit mal la tenue des élections sans aller de paire avec la décrispation politique comme prévu dans l’Accord du Centre-interdiocésain. Devant ses partisans, Félix Tshisekedi a une nouvelle fois démenti les contacts avec le camp présidentiel. La seule concertation qu’il reconnait se rapporte au rapatriement de la dépouille de son père, le Sphinx de Limete.
Il a par ailleurs justifié pourquoi le site de la commune de la N’Sele est retenu comme lieu de sépulture du chef charismatique de l’UDPS. Il revient à l’année 1967, sous la IIème République du Maréchal Mobutu qui a connu la publication du " Manifeste de la N’Sele ", l’acte constitutif du MPR, avec comme seul rédacteur un certain Etienne Tshisekedi, le jeune Docteur en Droit de l’Université Lovanium de Kinshasa.
Fatshi rappelle, à juste titre que ce " Manifeste de la N’Sele " donnait des pistes pour le développement intégral du Congo-Kinshasa devenu Zaïre par la suite. Malheureusement, ce projet de société n’avait jamais été appliqué, jusqu’à la mort du Président Mobutu Sese Seko.

UN SECRETARIAT PERMANENT POUR LA GESTION DES ELECTIONS
Félix Tshisekedi s’est longuement attardé sur l’UDPS qu’il présente comme le meilleur choix pour le peuple congolais. Car, renchérit-il, l’histoire de ce parti est faite de sang et de trahison. Raison pour laquelle, il appelle l’ensemble des militants à la vigilance étant donné que la traitrise a la peau dure.
C’est pourquoi, tout en étant conscient de la lourdeur de la charge qui lui est confiée, il a réfléchi sur les personnes qu’il devra nommer pour conduire le parti à la victoire. C’est dans cette optique que le nouveau Président national lance la campagne d’1 USD par militant pour aller aux élections avec les ressources financières conséquentes. Dans le même ordre d’idées, il a été créé un Secrétariat permanent de l’UDPS pour la gestion de la question électorale. Autre innovation annoncée par Fatshi, c’est la mise sur pied d’un grand chantier dont l’objectif est de moderniser le parti en l’adaptant au cadre politique actuel. KANDOLO M.
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