Les femmes œuvrant au Parlement sont déterminées à œuvrer en synergie et à exceller dans leur milieu professionnel. Elles l’ont clairement fait savoir lors d’une réunion qu’elles ont tenue le vendredi 30 mars dernier au Palais du peuple dans le cadre de la clôture du mois de la femme. Initiée par Mme Bénédicte Myriam Seya, Directrice des services généraux du Sénat, cette journée a permis à une cinquantaine de dames prestant dans les deux chambres du Parlement d’échanger sur leur métier et sur les relations qu’elles entretiennent. L’occasion était propice pour créer la cohésion entre ces femmes et contribuer à améliorer la qualité du travail que fournissent ces dames, qui sont pour la plupart des administratifs. Réunies autour de 10h30, en présence de deux Secrétaires généraux du Parlement, les femmes du Sénat et de l’Assemblée Nationale ont focalisé leur discussion sur le thème annuel du mois de la femme, retenu sur le plan international. Loin de se cantonner à l’apport de la femme rurale dans le développement de la RDC, les participantes à la rencontre se sont plus focalisées sur la contribution qu’apporte ou devrait apporter la femme urbaine dans la vie nationale. ’’MAXIMISEZ CE QUI VOUS UNIT’’ C’est dans ce cadre que les dames du Parlement ont axé leur réflexion sur la place de la femme au lieu du travail et sur leurs responsabilités dans le milieu professionnel. "Les femmes sont appelées à maximiser ce qui les unit et à bannir ce qui les divise en vue de contribuer à l’émergence du pays", a déclaré à ce propos le Secrétaire général de l’Assemblée nationale, M. Jean Nguvulu Khoji. "Les femmes de tout bord sont invitées à croire en elles-mêmes, à prendre conscience de leur rôle et de leurs capacités, en vue de s’organiser pour la bataille de la vie et de la survie. Elles doivent apporter leurs contributions à l’édification du monde. Pour ce faire, elles sont appelées à renforcer la cohésion entre elles", a souligné le Secrétaire général de la Chambre basse. "L’attente, l’harmonie et la cohésion sont les éléments indispensables dans la construction d’une nouvelle image de la femme. Nous voulons ainsi assister à l’émergence d’une femme travailleuse et forte. Une femme novatrice pour le changement novateur", a précisé M. Jean Nguvulu Khoji. LES QUALITES REQUISES POUR ETRE EFFICACE Tout au long de la journée, cinq intervenantes ont marqué l’assistance par la qualité de leurs exposés. Elles ont toutes démontré le rôle combien important de la femme dans la société. Les différentes oratrices ont ensemble exhorté la femme à se lever et à combattre toutes formes de paresse, aussi bien dans le milieu professionnel que bien ailleurs dans la société. Lors de son intervention, la Directrice de services généraux du Sénat a convié la femme à prendre conscience de ses attributions dans le lieu du service. Elle a, à cet effet, profité de l’occasion pour fournir aux participantes les qualités requises pour être efficaces sur le lieu du travail, à savoir : la ponctualité ou le respect de l’heure, l’esprit d’équipe et le travail bien rendu. Mme Bénédicte Myriam Seya a, par la suite, appelé ses congénères à rechercher la performance dans leur métier, et particulièrement au sein de l’institution parlementaire. Car, soutient-elle, ’’les femmes doivent se rendre au boulot pour des journées de travail et non pour les journées au travail’’. ROLES ET ATTRIBUTIONS D’UN POINT FOCAL GENRE Point focal genre au ministère du Genre, Enfants et Familles, Mme Anicette Ebamba a tâché d’expliquer à l’assistance les rôles et attributions d’un point focal. C’est quasiment le même discours qu’ont développé ses collègues Mme Charlotte Yasikize et Mme Madeleine Mambunya, respectivement point focal genre à l’Assemblée nationale et point focal genre au Sénat. "Un point focal, c’est une personne qui joue l’interface entre une institution et les ministères où elle est déléguée, avec pour but de veiller à l’intégration du genre dans toutes les politiques et programmes de son institution. Aussi, le point focal contribue à la sensibilisation des autorités de son institution pour la promotion de la femme à la tête d’un organisme donné. Elle amène la femme à se découvrir et à initier une activité", a expliqué Mme Charlotte Yasikize. METTRE DU SERIEUX DANS LE TRAVAIL Pour leur part, Mme Pasi Valu Suzanne s’est appesanti sur la mutation professionnelle en interne. Elle a tenu à partager son expérience personnelle. Quant à Mme Brigitte Mangana, elle a convié les femmes à s’impliquer dans le combat pour le triomphe de la parité, convaincue que ’’le concept genre ne concerne pas que les personnes de sexe féminin. C’est plutôt une synergie entre femme et homme qui doivent œuvrer en partenariat. Et donc, la femme, tout comme l’homme,doit s’impliquer pour le développement du pays’’. Au terme de la journée, le Secrétaire général du Sénat, Gilbert Kikudia posé une série de questions, destinées à pousser la femme à briller par la qualité de sa prestation. "Que vaut une compétence lorsqu’un agent ne sait se rendre disponible à son poste de travail ? Que vaut une compétence d’un agent qui est tout le temps parti, tout le temps absent de son poste ? Réfléchissons y et ensemble. Alors, nous femmes, démontrons le contraire à ces hommes qui continuent à croire que les femmes en milieu professionnel ne sont pas capables de grandes choses".
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