
Apparemment, pas suffisant pour tordre le cou à ce bruit qui s’invite dans toutes les loges politiques. Une mise au point qui semble loin de convaincre les autres partenaires de l’UDPS. Alors, pas de fumée sans feu ? Peut-être.
Mais, simples rumeurs ou brin de vérité, la question qui s’impose à tous est celle-ci : peut-on imaginer les élections et l’après-scrutins apaisés sans un minimum de compromis entre acteurs politiques majeurs ? La réponse est non. Mille fois non.
Le succès des élections postule forcément que les protagonistes de la crise congolaise se parlent. Ne serait-ce que pour s’accorder à minima sur des questions qui fâchent. Notamment le parachèvement des mesures de décrispation politique et la fameuse machine à voter.
Et pour ce qui concerne plus particulièrement l’UDPS, il y a l’hypothèque "obsèques" d’’Etienne Tshisekedi, dont la dépouille n’a évidemment pas vocation à s’éterniser dans un funérarium en Belgique. Il y a donc des raisons sérieuses pour établir des passerelles entre forces politiques significatives.
En l’occurrence, que les hommes-liges du Raïs reprennent langue avec la descendance politique et même familiale de feu le lider maximo, quoi de plus souhaitable. Si, à l’arrivée, la RDC gagne en cohésion.
Pays post-conflit au cœur des convoitises sur fond de gros enjeux géostratégiques, le Congo-Kinshasa a impérativement besoin d’accalmie politique. A moins d’être partisan d’une confrontation, dont le pays sortirait inéluctablement liquéfié. José NAWEJ